Lola lit Olga ♥

De Schlink, je n’ai lu que Le liseur et j’avais été subjuguée. J’ai retrouvé dans Olga la même précision, la même exigence. L’écriture est précise, claire, simple presque froide pour parler de tant de désirs, d’amour et d’aventures.

Olga est née en Allemagne à la fin du XIXe siècle. Orpheline, elle est placée chez sa grand mère, qui vit dans un petit village de l’est. Elle se lie d’amitiés avec Herbert et Victoria, les enfants du maître du village. Mais quand l’amitié avec Herbert se transforme en amour, Victoria la rejette, incapable d’accepter que son frère se marie à une fille de paysans, et leurs parents s’opposent strictement à cette union. Alors Olga est envoyée enseigner dans une école, loin d’Herbert et de ses vœux de bonheur, tandis que lui, incapable d’imposer son amour pour Olga à sa famille, se lance dans des rêves de grands espaces et d’aventures qui l’éloignent de l’Allemagne et des conflits familiaux. Leur amour va survivre à l’éloignement, à l’absence, au manque d’engagement d’Herbert. Un amour qu’Olga, au crépuscule de sa vie, raconte à Ferdinand, le jeune garçon de la dernière famille qui l’a employée comme couturière et auquel elle s’est attachée comme à un fils.

Un très très beau roman sur un destin de femme, construit en 3 parties équilibrées et passionnantes ♥


Olga/Bernhard SCHLINK – Editions Gallimard – 03/01/2019 – 272p

traduit de l’allemand par Bernard Lortholary