Lola lit Les Victorieuses

Lorsqu’en plein tribunal, un de ses clients se jette dans le vide à l’écoute de sa condamnation, Solène, avocate, est sous le choc. Elle se réveille à l’hôpital où un médecin lui parle de surmenage de burn out et lui conseille le bénévolat pour donner un nouveau sens à sa vie. Après des jours d’hésitation, de questionnement, d’errance psychologique, elle décide d’essayer de donner de son temps mais perdue dans toute cette offre d’assistance, Solène choisit finalement d’être écrivain public au Palais de la Femme, un établissement de l’Armée du salut destiné à l’accueil des jeunes filles et femmes seules. Au contact des femmes qu’elle rencontre la vie de Solène reprend du sens.
Parallèlement l’auteur nous conte l’histoire de Blanche Peyron officière de l’Armée du Salut qui, avec l’aide de son mari Albin, développa l’oeuvre de l’Armée du Salut en France. En 1925, elle réussit à lever des fonds et se battit pour voir naître le Palais de la Femme. Elle se voua, ainsi que son époux, à l’Armée du Salut jusqu’à sa mort en 1933.
Un très chouette roman qui m’a fait découvrir Blanche Peyron, son combat, sa détermination. Une femme forte, engagée auprès des femmes dans la lutte contre la précarité, une belle personne.
Mais cette couverture ?! Ce rose clinquant qui pourrait effrayer les lecteurs. Quel dommage !


Les Victorieuses – Laetitia Colombani – Editions Grasset – mai 2019 – 224p