Lola lit Les perroquets de la place Arezzo

Certains habitants de la place Arezzo, un des quartiers les plus chics de Bruxelles, reçoivent une lettre d’amour anonyme, signée « qui tu sais ». Chacun croit savoir qui est « qui tu sais » et c’est parti pour la grande danse des quiproquos.

arezzocouvUne galerie de personnages dont aucun ne m’a touchée : un clone de DSK dépendant sexuel qui se jette et force tout ce qui bouge (ou pas) et sa femme Rose stoïque + la jumelle de Dita Von Teese, stripteaseuse, froide, prétentieuse, opportuniste + un directeur de galerie petit et moche qui pour se venger ne s’entoure que de beauté + un jardinier, copie de John Rowland celui qui s’occupe du jardin de Gabrielle Solis à Wisteria Lane + sa fille petite surdouée adorable + son collègue nain + Victor un jeune séropositif qui se ronge de porter la mort + Melle Beauvert une bourgeoise adepte des casinos qui entretient une relation très particulière avec son perroquet + une fleuriste lesbienne odieuse + une mère de famille catho lesbienne aussi et son mari François-Maxime qui se tape des mecs dans des sous-bois + un couple d’homosexuel, l’un grande folle l’autre jeune cadre dynamique + un couple sado-maso échangiste + Quentin l’ado qui découvre l’amour avec la maîtresse de son père + Marcelle la concierge qui vit une histoire fortement sexuelle avec un Afghan, père de famille + Albane l’ado qui se déguise en mini pute pour séduire l’amant de sa mère… je continue ou ça suffit ?!

Dans ce pavé de 736 pages, trop de personnages, de clichés et de sexualité, à la limite de l’écœurement ! Non, décidément ce dernier roman de EE. Schmitt ne m’a pas convaincue. Je préfère rester sur La femme au miroir que j’avais beaucoup aimé.

arezzo

La seule chose qui m’a plu dans ce roman c’est l’existence de la place d’Arezzo avec ses perruches vertes qui s’y sont installées depuis des années, un peu d’exotisme au cœur de la Belgique. Article ici