Lola lit Après elle

Laurie et Clothilde sont sœurs, ou plutôt étaient sœurs puisque Bruno, le mari de Clothilde vient de l’assassiner dans le salon familial sous les yeux de Manon leur cadette de 8 ans ; Roxane l’aînée venait de partir à son entrainement de natation. Clothilde décède à l’hôpital des coups de marteaux reçus au crâne et au thorax et des brulures provoquées par l’essence enflammée dont il l’a aspergée. Personne ne comprend ce qui s’est passé dans cet appartement, Manon seule témoin est traumatisée, mutique elle ne se souvient de rien. Le choc est terrible ! Le couple semblait pourtant sans problème, ils cochaient toutes les cases : entente parfaite, bel appartement, bons métiers, situation confortable. Même si, finalement, lors du dernier repas familial, Bruno agacé s’était montré assez désagréable, ce qui n’avait pas manqué d’étonner Nicole sa belle-mère qui voyait en lui le gendre idéal. C’est vrai que Bruno était très amoureux de sa femme et un excellent papa pour les filles. Personne n’a donc rien vu ! Clothilde n’a rien dit. Au lendemain des funérailles, Laurie emmène Manon et Roxane chez elle en Normandie, loin de leur vie Marseillaise. Elle va devoir accueillir ses nièces dans sa vie de liberté : pas de boulot stable, pas d’enfants, pas de mari, mais un compagnon avec qui elle file le parfait amour mais qui a du mal à trouver sa place. L’autrice réussit à plonger le lecteur au cœur de cette famille, on n’est pas seulement spectateur, on est impliqué, balayé par beaucoup d’émotions. On accompagne les personnages dans leurs difficultés et on partage leur amour.

Un roman terrible sur le féminicide. L’intérêt vient de ce qu’il se concentre sur les enfants après le drame, dont la vie familiale a explosé, qui perdent leur mère mais aussi leur père en prison, qui perdent leurs repères, qui se retrouvent avec leur douleur, parfois comme ici dans un endroit qu’ils ne connaissent pas, entourés d’inconnus, au cœur d’un fait divers sordide et doivent en plus se reconstruire comme enfant d’un « monstre ». Dans le roman les filles vont réagir complètement différemment. Un drame que beaucoup d’enfants et de femmes vivent chaque jour, l’autrice nous rappelle quelques statistiques insupportables à la fin du roman et nous explique comment est né son roman.


Après elle / Ariane Bois – Editions Récamier – septembre 2024 – 284p

Lola regarde Juliette au printemps ♥

La BD Juliette, les fantômes reviennent au printemps m’a enchantée. Le film sorti en 2024 respecte la BD et a autant de charme grâce à son joli casting : l’attachante Izïa Higelin est Juliette, l’excellent Darroussin son père séparée de l’incroyable Noémie Lvovsky en mère délicieuse folledingue et la délicieuse Sophie Guillemin sa sœur (pas vraiment) parfaite. La scène d’amour dans la serre, entre Sophie Guillemin et Thomas de Pourquery est pleine de gourmandise. Les seconds rôles contribuent à la poésie de ce film. Je me suis vraiment régalée avec cette ode à la famille, entre engueulades et câlins d’amour, c’est plein de grâce, de fantaisie, d’humour. Un excellent moment de cinéma ♥


En salle juin 2024 – Réalisatrice Blandine Lenoir – Scénario Blandine Lenoir, Maud Ameline, Camille Jourdy

Lola lit La Muette

Une lecture difficile car bouleversante ! Les auteurs racontent le camp de Drancy, l’enfer où neuf juifs déportés sur dix ont séjourné pendant la Seconde Guerre Mondiale.

En France, à l’entre-deux-guerres, les HBM (Habitations à Bon Marché) ancêtres de nos HLM fleurissent. Aux portes de Paris, à Saint Denis, deux architectes français font sortir de terre entre 1931 et 1934 La cité de la Muette, un concept moderne, 1250 logements dans des barres d’immeubles implantées en U. La guerre interrompt la construction mais le gros œuvre est terminé et convient parfaitement à l’armée allemande qui réquisitionne, en 1939, les bâtiments pour en faire un camp d’internement.

La BD qui s’ouvre sur une chanson de Trenet La romance de Paris, et puis le 20 aout 1941 tôt le matin, les forces de police française encadrées par les militaires allemands sur ordre du SS Theodor Dannecker, quadrillent le quartier le 11° arrondissement de Paris ; ils arrêtent tous les hommes juifs de plus de 16 ans. Ils partent confiants emportant quelques affaires en promettant à femmes et enfants de revenir bientôt. Ils sont internés à Drancy dans des conditions abominables qui vont se détériorer au fil des jours : la violence des gardes, le manque de nourriture, et d’hygiène, les hommes sont entassés à quarante par pièce sans mobilier, les contacts avec l’extérieurs sont interdits. Affaiblis, malades, affamés, humiliés, les hommes dépérissent. Le 1er octobre 1941 la Croix Rouge est enfin autorisée à entrer et découvrent l’horreur du camp. La soupe s’épaissit, les prisonniers ont droit à une gamelle et une cuillère, et veulent croire à une amélioration de leurs conditions de détention. Hélas, la grippe tue mais moins que les allemands qui fusillent les communistes et aléatoirement en représailles aux actes de résistance, qui déportent, envoient vers les camps d’extermination. Eté 42, les rafles s’intensifient, des familles entières sont arrêtées, Drancy voit arriver un flot de femmes, d’enfants, de vieillards. Certains prisonniers retrouvent leurs proches, c’est déchirant ! Mais l’horreur continue, les convois vers Auschwitz s’accélèrent : les allemands réclament à la France de plus en plus de juifs. Le 17 aout 1944, les allemands fuient le camp à pied, l’armée allemande est en déroute, la guerre est perdue. Il faudra attendre le 20 aout pour que les derniers prisonniers quittent Drancy.

On suit un groupe d’hommes dès leur emprisonnement, certains auront plus de chance que les autres. J’ai lu cette BD avec une boule au ventre et les larmes aux yeux. La monochromie et le choix de la couleur bleue ajoutent à l’accablement. Le texte est limpide, essentiel, sans drame. La dernière page est poignante. Je n’ose pas dire que c’est un coup de cœur, ce serait sans-doute déplacé. Mais elle doit être lue impérieusement !

#LaMuette #NetGalleyFrance


La Muette / Valérie Villieu (texte) et Simon Géliot (illustrations) – Editions La boîte à Bulles – mars 2025 – 250p.

Lola lit Ta promesse

Claire Lancel écrivaine, la cinquantaine, a blessé volontairement et violemment son compagnon qui est dans le coma. Avant son procès, Claire raconte à son avocate (et aux lecteurs) sa relation avec Gilles, de l’émerveillement des débuts avec un homme gentil et très amoureux jusqu’au drame. Leur histoire avait pourtant bien commencé, amoureux comme des adolescents, ils s’étaient même fait des promesses : Gilles a fait promettre à Claire de ne jamais écrire sur lui et elle lui a demandé de ne jamais la trahir, promesses qui ne seront pas tenues mais qui en doutait ? Insidieusement, le comportement de Gilles se modifie, soufflant le chaud et le froid, entre manipulation et domination, chantage et humiliation, Gilles exerce une emprise psychologique sur Claire, et bien qu’il devienne infect, elle se sent perdue, essaie de comprendre, lui trouve des excuses, se cherche des torts, se sent responsable et coupable. Comme Carole la meilleure amie de Claire, on se rend rapidement compte que Gilles est toxique, mais Claire est aveuglée, on voudrait la mettre en garde, l’amour de cet homme est excessif, vénéneux, son comportement est abject.

La narration est intéressante car elle mélange le « je » de Claire et des entretiens des personnes de l’entourage du couple, qui doivent s’exprimer, témoigner, expliquer la relation de Claire et Gilles. Pourtant j’ai eu un peu de mal au début à m’extraire des clichés : cette femme éperdument amoureuse de ce type pervers. Mais le roman est construit comme un thriller et j’ai eu envie de comprendre la mécanique de cette histoire. J’ai bien fait de ne pas abandonner trop rapidement, c’est du Camille Laurens quand même !


Ta promesse / Camille Laurens – Editions Gallimard – janvier 2025 – 368p.

Lola loit Quelques battements d’ailes

Ophélie a 19 ans et une bêtise lui a valu une peine de 15 jours de Travaux d’Intérêt Général. Elle a trouvé rapidement une place au musée au service entomologie, la branche de la zoologie dont l’objet est l’étude des insectes, bien que ces petites bêtes la dégoutent un peu, surtout les mouches qu’on lui demande d’épingler toute la journée sur des cadres. Mais Ophélie s’accroche, elle n’a pas le choix, et puis les collègues sont sympas. Mais Ophélie ne va pas bien, ses études d’assistante administrative ne la passionnent guère, ses problèmes de genou l’empêchent de continuer la danse qui est sa passion, et ce n’est pas sa relation avec Thomas qui va améliorer son humeur. Drôle, gentil, attentionné, il intercale des mots blessants entre ses compliments, lui fait des reproches, critique ses amis, ses tenues. Ophélie finit par faire des choses qui ne lui ressemblent pas. Cette expérience au musée va lui apporter beaucoup plus qu’elle ne pensait et même l’aider à prendre certaines décisions.

Une BD attachante, pleine d’infos intéressantes sur les insectes, les planches qui leur sont consacrées sont particulièrement jolies. J’aime beaucoup la douceur du trait et des couleurs. Les autrices ont réussi à mettre en miroir la vie d’Ophélie et celle de certaines petites bêtes. On assiste à la transformation de la jeune fille « chrysalide », le stade intermédiaire entre la larve et l’adulte.

#Quelquesbattementsdailes #NetGalleyFrance !


Quelques battements d’ailes / Anaele Hermans (texte) et Tiffanie Vande Ghinste (dessins) – Editions Delcourt – mars 2025 – 144p.

Lola lit Oncle Vania en BD

Oncle Vania est une pièce d’Anton Tchekhov de 1897. Sacré défi d’adapter cette histoire en BD ! Les relations entre les personnages sont complexes et on s’y perd un peu. Mais j’ai trouvé que c’était très bien fait et plutôt fidèle à l’œuvre du dramaturge russe. L’histoire se passe dans la maison de campagne de Sonia qui gère la propriété avec son oncle maternel Vania. Son père Alexandre Serebriakov,  tyrannique professeur à la retraite, vient prendre ses quartiers d’été avec sa seconde très jeune épouse Elena dont la beauté et la jeunesse attisent bien des convoitises. On croise le médecin Astrov un habitué des lieux, alcoolique et défenseur de la nature, dont est amoureuse Sonia, mais qui aime secrètement Elena. Oncle Vania, un homme intelligent et cultivé, aime aussi Elena, peut-être plus sincèrement. Et surtout il déteste son ex-beau-frère pour qui il pense avoir sacrifié sa vie, gérant la propriété contre un salaire de misère, entre humiliations et manque de reconnaissance. La colère gronde dans les salons surtout lorsque Serebriakov annonce qu’il compte vendre la propriété.

J’ai beaucoup aimé la présentation des personnages au début de la BD ainsi que les planches de paysages et les petites illustrations carrées qui permettent de très bien poser l’ambiance. Les personnages sont intéressants et attachants, leurs relations compliquées et très conflictuelles. L’amour et ses petites manigances réveillent un peu leur existence sombre et monotone. J’ai beaucoup aimé les couleurs, l’ambiance ; l’ennui, la langueur sont très bien rendus, on a parfois l’impression d’entendre sonner les heures à l’horloge. Et puis les personnages, tels qu’ils sont dessinés, m’ont beaucoup amusée.

Une très chouette découverte !

#OncleVania #NetGalleyFrance


Oncle Vania / Rémy Benjamin – Editions La Boîte à Bulles – mars 2025 – 144p.

Lola lit Les bouchères

Anne et Stacey se sont connues en CAP de boucherie où seules filles elles ont dû se serrer les coudes pour supporter ce monde d’hommes un peu misogyne (euphémisme) et pas toujours très fins. Des années des plus tard, après la disparition de son père, Anne hérite de la boucherie familiale rouennaise. Elle recontacte Stacey et lui propose de venir travailler avec elle. Elles repensent complètement la boutique, la modernisent, installent leur billot au centre de la pièce, proposent des boissons pour faire patienter les clients, conseillent des recettes, organisent des événements mais surtout elles vendent une viande d’excellente qualité et en sont très fières.
Leurs idées modernes et novatrices attirent du monde, la boutique ne désemplit pas et bientôt Anne doit embaucher une caissière. C’est Michèle qui rejoint l’équipe, originaire d’Afrique, son apparition dans la boucherie divise les clients. Ceux qui critiquaient déjà s’en donnent à cœur joie !
Mais il n’y a pas que la boucherie et l’amitié qui lient les filles, il y a aussi les violences qu’elles ont subies. Et toujours infligées par les hommes. La vie va leur donner l’occasion de se venger. La disparition d’hommes dans le quartier affolent les médisances, la rumeur enfle.
Dans ce premier roman les hommes ont intérêt à bien se tenir au risque de voir leurs attributs flotter dans des bocaux en verre. Un livre cocasse qui bouscule parce qu’il rassemble (presque tout) ce que les femmes peuvent subir de violences. On sent que l’autrice s’est amusée à décrire avec force détails le désossement des carcasses, la dextérité des bouchères à parer la viande, le pouvoir qui gonfle leur poitrine quand elles ont leur couteau en main : le monde alors leur appartient. Les filles sont très attachantes, on a envie de faire partie de leur bande.
Une comédie sociale, policière, féministe. Un très bon premier roman lu par Rachel Arditi dont la voix très agréable et des chapitres courts et rythmés rendent l’écoute très agréable.
#LesBouchères #NetGalleyFrance

Les bouchères/Sophie Demange – Editions L’Iconoclaste – janvier 2025 – 300p.
Livre audio @lizzie lu par Rachel Arditi

Lola lit Ilaria ou La conquête de la désobéissance ♥

Mai 1980 à Genève – Ilaria 8 ans attend sa sœur Ana à la sortie de l’école pour rentrer à la maison. Mais c’est Fulvio son père qui vient la chercher et lui annonce qu’ils rejoignent maman et Ana au restaurant, où ils vont manger en terrain neutre depuis que maman a quitté papa et que les rencontres ne se passent pas très bien entre eux. Mais finalement Fulvio annonce que maman a changé d’avis et qu’ils vont passer quelques jours de vacances tous les deux. Ilaria ne veut pas manquer l’école, et elle a promis à Ana de l’attendre, « elle aimerait protester mais Papa est nerveux il vaut mieux se taire ». C’est le début d’une longue cavale à travers l’Italie !

C’est Ilaria qui raconte, le style est assez simple mais très agréable à lire. Les chapitres sont courts et rythment le voyage. Ilaria, toute petite, est un peu perdue, mais elle s’adapte aux sautes d’humeur de Flavio qui, alcoolique et agité, passe de la gentillesse à l’énervement, du rire aux silence, sans se soucier des sentiments de la fillette. Pourtant, on sent l’amour qu’il lui porte même s’il est évident que cet enlèvement sert à tourmenter son ex femme plus qu’à passer du temps avec son enfant. Tout au long de la route, il l’appelle sans arrêt pour lui dire que c’est de sa faute, la faire culpabiliser, lui faire du chantage, sans jamais accepter de lui passer sa fille. Malgré le manque de sa maman et de sa sœur, malgré l’arrachement à sa vie de petite fille, Ilaria va faire de belles rencontres et vivre de bons moments.

Un excellent roman ♥


Ilaria où la conquête de la désobéissance / Gabrielle Zalapi – Editions Zoé – aout 2024 – 176p

Lola lit Quand la terre était plate

Suzanne Grumberg, née Suzanne Katz à Paris en 1907, est la mère de l’auteur et l’héroïne de son dernier livre. Un mélange entre conte, biographie, récit et autofiction. Car il n’avait pas grand-chose à raconter Jean-Claude Grumberg : quelques petites anecdotes glanées ça et là, de rares photos, des légendes familiales et les souvenirs de son frère aîné. Un très beau texte, sombre mais facétieux où l’auteur interpelle le lecteur, lui livre quelques remarques personnelles. C’est le récit d’un petit garçon de 85 ans qui veut faire revivre une fois encore sa maman. On sent tout l’amour et la tendresse que cette maman et ses deux fils ont partagé. J’ai été bouleversée et en même temps le récit est si vif, si cinématographique que j’ai souvent eu l’impression d’entendre les cavalcades des enfants dans les escaliers ! Une réussite ♥


Quand la terre était plate / Jean-Claude Grumberg – Editions du Seuil – janvier 2025 – 176p

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Lola lit Les coquillages ne s’ouvrent qu’en été ♥

Tous les étés la famille Capdeville passent s’installent chez la grand-mère paternelle. Phoebe et Léna y ont tous leurs copains, leurs habitudes, leurs spots préférés. C’est l’endroit où elles se sentent le mieux et les vacances passent toujours trop vite. Mais cette année, rien n’est plus pareil : Phoebe et Léna ont eu chacune une année bien difficile ! Léna s’est fâchée avec Alix sa meilleure amie et son groupe de copines lui a tourné le dos, la laissant seule avec beaucoup de doutes sur sa sexualité. Quant à Phoebe, sous la pression de sa mère elle a entamé des études de droit à Assas qui l’épuisent, et elle a dû renoncer à sa grande histoire d’amour avec Isaac. Ces vacances s’annoncent chaotiques, entre une mère exigeante et abusive, un père absent et démissionnaire, et les deux sœurs, entourées de leur bande de copains, en quête de repos pour l’une et de liberté pour l’autre, sous le regard bienveillant mais inquiet de la grand-mère. Ce mois d’aout va bouleverser et changer profondément la famille entière !

Un excellent roman que j’ai lu d’une traite. Je me suis immédiatement replongée dans mes souvenirs d’ado ; les amitiés à la vie à la mort, le premier grand amour plein de promesses, les relations avec les parents qui ne comprennent jamais rien, la recherche de liberté, les abus, les prises de risques. C’est une période où on a l’impression d’être le passager avant d’une formule 1. Tout va trop vite, trop fort, on est au premières loges mais on ne contrôle pas grand chose, ça nous emporte ! Il faut retenir sans cesse les battements de son cœur, les émotions sont exacerbées, comme les sentiments, les réactions, la colère, le chagrin. C’est grisant mais ça peut être effrayant. Car l’adolescence c’est aussi la perte de confiance en soi, le burn out, la dépression, le suicide. L’autrice décrit très bien ce chaos dans la tête des filles (peut-être parce que c’est un monde qu’elle a quitté il y a peu de temps). J’ai retrouvé avec grand plaisir les plages du Sud Ouest, une région que je connais bien, l’océan qui gronde et le sable qui brûle les pieds. Un excellent roman à lire et à faire lire aux ado ♥

 #LesCoquillagesnesouvrentquenété #NetGalleyFrance


Les coquillages ne s’ouvrent qu’en été / Clara Héraut – Editions Hachette Romans – mai 2024 – 436p