J’ai commencé à Virginie Despentes parce que son côté trash m’attirait. Je les ai tous lus, jusqu’à Apocalypse Bébé en 2010. Mais l’intérêt était déjà un peu passé. Je ne me suis pas précipitée sur Vernon Subutex mais j’ai fini par l’emprunter, juste pour voir. Je ne suis pas allée au bout, par un réel manque d’intérêt. L’univers de Despentes, sexe, drogue et rock’n roll, ne me plait plus, c’est trop caricatural, trop éloigné de moi. Je n’ai pas envie de lire l’histoire de ce pauvre type et de ces dégénérés de copains, j’ai eu l’impression de perdre mon temps. Tous ses personnages ont le nez dans la coc, les femmes sont nympho, les hommes pervers, les milieux décadents. C’est trop, finalement ça pêche par excès. Et puis, c’est cru, vulgaire, et glauque ! Non vraiment, Despentes n’est plus de mon âge 😉
En revanche, j’adore la couverture ♥
Vernon Subutex / Virginie Despentes – Editions Grasset 2015 – 400p

Couleurs de l’incendie, le deuxième volet de la trilogie de Pierre Lemaitre après l’excellent
C’est l’histoire d’un garçon qui habite à côté d’une maison abandonnée. Un jour, un très grand homme habillé en noir s’installe dans la maison. Il reste tous les jours dans la maison et il ne sort que le mardi soir. Un mardi, le garçon qui cherche son chat, voit l’homme rentrer dans sa maison avec une dame. Le garçon entend un cri de douleur et voit l’homme sortir avec sa veste toute tâchée et il porte un sac poubelle qui semble très lourd. Persuadé que son voisin a tué la femme et que c’est son corps qui était dans le sac, le garçon en parle le lendemain à l’école, à son ami Totor. Tous les 2 décident de mener l’enquête qui va les amener à la fête foraine !
En m’attaquant à ce roman, je m’attendais à lire une romance, un feel good comme le suggère la quatrième de couverture, mais j’ai été agréablement surprise par sa qualité. C’est une histoire d’amour, c’est vrai. Mais quelle histoire ! Ici pas de contage de fleurette, mais de la douleur lorsque l’amour est contrarié, qu’il ne peut s’épanouir.
Lettres à Stella ressemble beaucoup aux romans de Jojo Moyes. On y retrouve les mêmes ingrédients : une histoire dans l’Histoire, des personnages qui ont du caractère, de l’amour, des bâtons dans les roues, une intrigue, du suspens, de l’émotion…
Cette fois, c’est Hannah qui raconte ses aventures pour trouver l’Eau de la Rivière Qjar qui empêchera sa petite passerine de mourir. Hannah traverse les mêmes contrées que Tomek mais pas au même moment, et d’autres endroits tout aussi magiques ; la Route du ciel, une immense montagne où il y a beaucoup de dangers, le Désert. Au début, Hannah ne sait pas que Tomek est parti aussi. Une fois, ils vont se croiser sans que Tomek le sache. Vont-ils se retrouver à la fin ? Arriveront-ils jusqu’à la Rivière Qjar ?
Hélène et Mathieu occupent une chambre dans le même hôtel. Ils se rencontrent dans le hall, s’observent, et finalement s’abordent. Leurs tristesses s’aimantent, ils se racontent leur chagrin, leur douleur, leur cher disparu au fil des rues dans une Lisbonne écrasée de chaleur. Ils se comprennent, connaissent ce qu’ils ressentent même si Mathieu sait que la perte de Diego, son amour qui l’a quitté, n’est pas comparable à celle d’Hélène, dont le mari a disparu dans un tremblement de terre alors qu’il était en voyage professionnel en Californie, et dont le corps n’a pas été retrouvé. Hélène aurait voulu le chercher parmi les décombres mais elle en a été dissuadée par son entourage. Depuis, le chagrin s’accroche à Hélène tandis que Mathieu tente d’anesthésier le sien en multipliant les aventures sans lendemain.
Michel et Jean, 2 trentenaires que tout oppose. Le parisien Michel, agent immobilier modèle à Century 21, devenu marchand de biens pour son propre compte, multiplie les signes extérieurs de richesse, roule en porche et descend dans les palaces. Jean, ex-parisien, a endossé le tablier de paludier breton suite à un docu télévisé, il vit seul, en marge de cette société qu’il exècre.
Une région, une famille, 2 époques.
On oppose généralement les Juifs Séfarades aux Juifs Ashkénases, en pensant que les uns viennent du sud et les autres d’Europe centrale. Or Séfarade désignait dans l’Ancien Testament une contrée lointaine qui servira de refuge au peuple juif, puis ce lieu a été assimilé à l’Espagne. Les Séfarades sont les Juifs expulsés d’Espagne par le décret de l’Alhambra signé le 31 mars 1492 par les rois d’Espagne Isabelle de Castille et Ferdinand II d’Aragon, et motivé par la volonté de rechristianiser l’Espagne. Tous les juifs refusant la conversion seront expulsés définitivement.