Marc est fou amoureux de sa superbe femme Vasilissa, rencontrée à Moscou. Elle accepte, par amour pour son breton de tout quitter pour Paris. La première rencontre avec la famille de Marc est une catastrophe entre règlements de compte familiaux et blessures physiques, mais Vasilissa garde le sourire. Les présentations avec les amis tournent, elles aussi, au cauchemar ; l’environnement de Marc n’est vraiment pas de tout repos ! Mais encore une fois l’amour triomphe, les amoureux rayonnent. Et un jour, leur bonheur est comblé par l’arrivée de deux adorables têtes blondes Clara et Mathieu, et de Khrouchtchev, un spitz japonais névrosé. Tout pourrait être parfait, et la vie s’écouler paisiblement mais Marc ne peut se satisfaire de cette routine, il veut réveiller la passion. Il décide d’écrire une longue déclaration d’amour à Vasilissa, de la faire publier, partageant ainsi avec le monde son amour pour sa merveilleuse femme. Hélas, Marc prend un peu trop au sérieux son entreprise ambitieuse qui risque de mettre en péril l’équilibre familial.
Le second roman d’Hervé Pouzoullic se lit rapidement et facilement. L’écriture est agréable, moderne, l’ensemble a du rythme et les 60 premières pages augurent un récit plein de fantaisie. Mais le héros manquerait-il d’humour, d’autodérision, d’ironie et surtout de ce petit grain de folie qui rend les foldingues attachants ? J’ai eu envie de secouer cet égocentrique, de lui faire ouvrir les yeux sur ce qu’il risquait de perdre avec ses rêves de reconnaissance médiatique, de lui expliquer que le bonheur se trouve dans les petites choses de la vie, qu’une Vasilissa, toute merveilleuse puisse-t-elle être, préfère que son breton de mari soit auprès d’elle à partager le quotidien plutôt qu’exclusivement occupé à espérer être l’auteur d’un futur best seller. J’espère retrouver -dans un troisième- le Marc du Bigorneau fait la roue, drôle, imprudent, imprévisible et terriblement sympathique.
L’homme qui voulait aimer sa femme / Hervé Pouzoullic – Editions Anne Carrière – mai 2018

A Londres, fin des années 80, sur Unity Street, une ruelle délabrée de Londres – Frank, disquaire passionné de musique et de vinyles qu’il vend exclusivement, a un don ; il sait exactement quel morceau va « soigner » chaque personne qui entre dans sa boutique. Frank est un sacré personnage, tout comme les autres commerçants de Unity Street qui refusent de se soumettre aux promoteurs immobiliers et s’accrochent à leur boutique ; Maud la tatoueuse, le père Antony un ancien curé reconverti dans la vente de bibelots sacrés, les frères Williams jumeaux et croque-morts, un boulanger polonais et l’Englands Glory le pub du coin de la rue. Cette petite communauté hétéroclite se serre les coudes, des relations d’amitiés se sont créées, ils doivent faire bloc pour ne pas se faire déloger. Parallèlement à l’histoire de leur lutte pour garder Unity Street, l’arrivée de la mystérieuse Lisa va bouleverser la vie de la ruelle. Frank, qui pensait son cœur tari, va tomber éperdument et maladroitement amoureux.
Qui n’a pas lu
En lisant 


Moi, j’avais vraiment été captivée par
Jolie couverture n’est-ce pas ? Colorée, rafraîchissante, fantaisiste, elle m’a beaucoup plu. Le résumé aussi était prometteur. C’est l’avis de l’éditeur, en quatrième de couverture, qui m’a fait basculer dans le doute. Autour de la rencontre improbable (qui, à mon avis, suffit à faire un livre), Luc le chat, des miroirs, une copine rousse, une impératrice russe… Ça fait beaucoup, un peu trop peut-être.
Un petit roman à lire pour le défi lecture de ma classe.