Lola vous souhaite un joyeux Noël !
De rouille et d’os
Marion Cotillard, encore une fois, est excellente,
Matthias Schoenaerts joue merveilleusement le bourrin, à tel point qu’on pourrait croire que c’est un bourrin ! (info à vérifier),
L’histoire commence dans l’horreur et la misère mais se termine bien,
Un film de Jacques Audiard qui m’a mise mal à l’aise.
Ali a un fils, Sam. Il traverse la France en stop, nourrissant Sam de ce qu’il trouve dans les poubelles pour rejoindre sa soeur, qui est caissière dans le Sud. Le ton est donné. Arrivés dans le Sud, Ali trouve des jobs de vigile, il a fait de la boxe. Un soir, à la sortie de la boîte où il travaille, il raccompagne Stéphanie qui vient de se faire péter le nez dans une bagarre. Il la dépose chez elle et lui laisse son numéro en cas de besoin.
Un jour, Stéphanie, dresseuse d’orques est victime d’un terrible accident dans lequel elle perd ses 2 jambes. Scène éprouvante lorsqu’elle se réveille dans son lit d’hôpital, qu’elle soulève le drap et se voit sans jambes, sa souffrance est insupportable. Et puis, elle passe un coup de fil à Ali. Et il vient, ils se voient, s’apprécient, il l’aide à revivre, elle l’aide à gagner de l’argent.
C’est un très beau film, un concentré d’émotions, dommage que certaines scènes soient aussi pénibles ; quand Ali secoue si violemment Sam qu’il le blesse et les combats de boxe. Et la scène sous la glace, je n’ai pas pu regarder.
C’est dur, c’est triste, ça parle de la vie, la vraie, celle de la misère, celle qui peut basculer en 1 instant. Mais ça finit bien, trop bien peut-être. Une fin à l’américaine, avec gloire, célébrité, photographes, à mon avis, pas utile, mais bon !
Je préfère rester sur le coup de fil qu’Ali passe à Stéphanie. La boucle est bouclée.
Lola lit La petite fille de Monsieur Linh ♥
De Philippe Claudel, j’avais lu « Les âmes grises » en 2004. L’année dernière, « Le rapport de Brodeck » ; ce bouquin m’a troublée, j’avais du mal à trouver le sommeil quand je le refermais le soir, l’histoire est dense, puissante, pesante. Un livre qui laisse des traces. En début d’année, je lis « L’enquête », encore un livre qui dérange mais que je ne peux pas lâcher et qui ne me lâche pas, même une fois terminé.
Alors « La petite fille de Monsieur Linh », je me suis méfiée, je lui ai tourné autour, l’ai soulevé, reposé, tourné et finalement je l’ai laissé. J’étais partagée : peur d’être déçue mais en même temps peur de me relancer dans une histoire perturbante.
Et puis, l’envie de lire un bon bouquin l’a emporté et j’ai acheté « La petite fille de Monsieur Linh ». Et Monsieur Linh m’a embarqué dans son histoire. L’histoire de ce grand-père qui fuit son pays en guerre après la mort de sa femme, son fils et sa belle-fille. Il emmène Sang Diû, son adorable petite fille qui n’a que quelques semaines, qu’il serre contre son coeur, qu’il nourrit, réchauffe et protège.
Arrivé dans le pays d’accueil, il est accueilli dans un foyer. Mais pour fuir le petit appartement qu’il partage avec d’autres réfugiés, Monsieur Linh se promène, avec son trésor collé tout contre lui. Monsieur Linh marche, tend l’oreille, respire, se sent perdu et pense à son pays. Et puis, sur un banc public, il rencontre Monsieur Bark, qui devient son ami, une amitié magique au-delà des mots.
C’est une histoire magnifique et la fin laisse pantois.
Un livre à l’écriture fine qui se lit rapidement, un livre à relire lentement la dernière page tournée, un livre comme un conte.
Encore un ouvrage précieux, à poser tout près du lit pour toujours l’avoir à portée de main.
Lola aime une association
Il y a quelque temps, un dimanche tout gris, moi toute ‘’balade’’, bien ‘’enrhubée’’, nez bouché, mal de gorge, migraine, bref, un dimanche à se coller sur le canapé sous une couette avec un litre de thé plein de miel, à mater la télé.
Et c’est ce que j’ai fait, et j’ai zappé, zappé (parce que la télé française, faut vraiment être déprimé ou immobilisé pour passer du temps devant tellement ya rien !) et finalement je suis tombée sur M6.
C’était la vie d’une famille, chouette maison, la maman adorable, le papa sympa comme tout et les jumeaux Simon et Roman 5 ans, des bouilles d’ange.
La famille idéale…
Sauf que les garçons sont atteints d’autisme, un trouble du développement humain caractérisé par une interaction sociale et une communication anormales avec des comportements restreints et répétitifs (c’est wikipedia qui le dit).
Du coup la vie de cette famille tourne autour des enfants, les parents se battent quotidiennement pour que les garçons progressent, chaque situation de la vie courante est une bataille, les garçons ont des réactions imprévisibles ; il faut les stimuler, les encourager, les aider, c’est une attention soutenue de tous les instants qui demande une énergie incroyable que la maman déploie chaque jour depuis des années, avec l’aide d’une psychologue qui la seconde.
Cette histoire m’a touchée, elle met le doigt sur la fragilité de l’existence, les difficultés, les obstacles, les chagrins, les douleurs qu’apporte la vie. Il y a tant d’amour dans cette famille, de courage et l’espoir que les garçons mènent un jour une vie comme les autres.
J’avais juste envie de faire connaître leur association, http://www.surlespasderomanetsimon.org/, association qui permet à cette famille de communiquer sur l’autisme en général et sur les progrès de Roman et Simon.
Lola aime « La guerre des boutons »
La campagne française dans les années 60, les gosses de 2 villages voisins se livrent bataille ! C’était le bon temps, celui des querelles bon-enfant, où grimpés sur des mules, les mômes se visaient avec des lance-pierres, se querellaient avec des épées en bois, sans jamais porter les coups.
Tous les soirs à la sortie de l’école, à Longeverne, Lebrac et son armée tiennent un conseil de guerre, il faut organiser la prochaine bataille et corriger ses peigne-culs de Velrans. Et une fois, Lebrac a une idée de génie : découper tous les boutons, lacets, bretelles des ennemis pour qu’ils se fassent rosser par leurs parents et pour constituer un trésor de guerre. Et eux qui sont plus malins livreront bataille culs-nus 🙂
La guerre des boutons !
Merveille du cinéma français tourné en 1961, par Yves Robert dans la campagne Chartraine. Pour trouver les jeunes comédiens, tous amateurs, le réalisateur a visité toutes les colos du coin. Finalement parmi la centaine d’enfants retenus, se trouve P’tit Gibus, ce petit trésor à la bouille angélique qui tout au long du film se plaint « Ah bin si j’aurais su, j’aurais pas v’nu », célébrissime depuis. Fils du peintre Jacques-Henri Lartigue, le petit Martin n’a que 4 ans mais enchante déjà l’équipe par son potentiel, son rôle sera d’ailleurs étoffé tout au long du tournage.
Les Français tombent sous le charme de cette chronique tendre, le film connait un grand succès auprès du public, près de dix millions d’entrées et, est très vite récompensé par le Prix Jean Vigo qui est attribué à un réalisateur français distingué pour l’indépendance de son esprit et la qualité de sa réalisation.
Un film à découvrir ou à redécouvrir,
et n’hésitez pas à le montrer aux petits qui pris par l’histoire, ne sont pas du tout rebutés par le noir et blanc.
P’tit Gibus a grandi, il est artiste peintre aujourd’hui et vit dans le Sud-Ouest.
Lola lit Le confident ♥
C’est l’histoire de destins qui se croisent pour le meilleur mais surtout pour le pire,
Une histoire d’Amours qui tournent mal,
Une histoire de culpabilité, de vengeance, de désespoir,
Une histoire dans l’Histoire, la Seconde Guerre Mondiale,
Une histoire polyphonique qui se raconte à plusieurs voix,
celle de Camille, la narratrice, éditrice trentenaire qui vient de perdre sa mère dans un accident et doit faire face,
celle de Louis, l’inconnu qui lui livre un témoignage poignant,
celle d’Annie, qui se justifie, s’excuse, se désespère,
celle de madame N, enfin, la plus terrible, qui lève le voile sur bien des zones d’ombres.
Je ne vais pas raconter, car même si j’en dis le minimum, ce serait encore trop. Il faut plonger dans l’intrigue et se laisser porter par le courant impétueux, qui parfois se calme pour repartir de plus belle, poursuivant sa course destructrice.
Ce n’est pas un roman qu’on grignote, qu’on lâche, qu’on reprend. Celui-là, on l’ouvre et on le dévore sans en perdre une miette.
C’est un roman qu’une amie m’a conseillé et quand on me conseille un bouquin, je le lis. Et c’est tant mieux parce que de moi-même, je ne pense pas que je l’aurais choisi. Rien ne donne vraiment envie : ni le titre, ni le nom de l’auteur, ni la photo de couverture, ni le résumé tellement convenu où il est question d’une histoire de lettres anonymes qui renferment un terrible secret. Mais je l’ai ouvert et je ne regrette pas du tout !! J’ai adoré.
Hélène Grémillon a réussi son premier roman, j’ai hâte qu’elle écrive le deuxième.
Est-ce que ça vous intéresse de savoir que Hélène Grémillon est la compagne de Julien Clerc ? Non ?! Je m’en doutais, ça n’a aucun intérêt 🙂
Lola, décidément, aime Lasserre et Lagarrigue
Salut, vous souvenez-vous de ce que je vous ai raconté sur : « Au secours, une bestiole ! » le petit manuel anti-stress face aux bêbêtes où François Lasserre au texte et Roland Garrigue aux illustrations tentent de nous réconcilier avec tout ce que notre pays compte d’araignées, mouches, moustiques, cafards, tiques, souris, serpents, crapauds… » (non ?! il est encore temps, c’est par ici.)
Hé bien, l’autre jour, alors que je me promenais en toute décontraction, je suis tombée sur « Toutes les bêtises sur la nature que les grands racontent aux enfants » des mêmes. Je l’ai retourné et les souvenirs ont afflué, toutes ces petites phrases entendues pendant l’enfance et parfois même encore aujourd’hui : « ne te colle pas trop aux autres à l’école, les poux sautent de tête en tête », « attention aux chauve-souris, elles s’emmêlent dans les cheveux », « il ne faut jamais toucher un oisillon où sa mère l’abandonnera », « toucher un crapaud donne des verrues »…
Hé bien, c’était du grand n’importe quoi !! Comme quoi, qu’est-ce qu’ils en racontent des bobards les adultes, entre ça, le Père Noël et la Petite Souris, bel exemple d’honnêteté ! Bon on n’est pas là pour ça 😉
Allons bon, alors la flûte ne charme pas les serpents ? Une coccinelle qui a 4 points n’a pas 4 ans ? Les pies ne volent pas nos bijoux ? Le rouge n’excite pas les taureaux ?
Yen a qui vont tomber de haut 🙂
Encore une fois, une petit guide fort sympathique, plein d’infos rigolotes, à mettre entre toutes les mains. Une idée pour Noël (11,20 Nature et Découvertes)
Je dois quand même vous raconter ce que j’ai entendu une fois de la bouche d’un copain d’un copain, 25 ans, parisien de naissance qui, en apercevant un moineau, s’est écrié : « Oh regardez un bébé pigeon ! » J’ai cru qu’il blaguait, mais non ! Il était juste un peu con-con 🙂
Lola enquête sur l’heure d’hiver
Allez, dimanche, c’est reparti !
On change d’heure, on repasse à l’heure d’hiver.
C’est-à-dire ? On recule d’une heure. Ok, on dormira une heure de plus ? Bah le premier matin oui, mais après ce sera pareil puisqu’on se couchera une heure avant. On recule ça veut dire qu’on enlève une heure, c’est ça ? Euh oui, à 3 heures il sera 2 heures. Ok, donc quand mon réveil sonnera à 7h, en fait il sera… 6 heures !? Oui oui, c’est ça, sauf que comme tu vas changer l’heure de ton réveil, quand il sonnera à 7h, il sera 7h ! Mais du coup, il fera jour plus tôt ? Bah oui, puisque comme le jour se lève vers 8h en ce moment, en fait avec le passage à l’heure d’hiver à 8h, il sera 7h. Par contre le soir, il fera nuit plus tôt. Quelle horreur, on sortira du boulot et il fera nuit noire !!
Vous je ne sais pas mais moi, je déteste ces changements d’heure, ça me gonfle et je ne crois pas que ce soit encore utile. Je sais qu’à l’époque ça avait été mis en place pour faire des économies d’énergie mais est-ce que c’est encore vrai aujourd’hui, étant donné l’évolution de nos sociétés ?
D’abord, il faut savoir que nous ne sommes pas les seuls à changer d’heures 2 fois par an. Le système est adopté dans plus de 70 pays. Le principe est simple, chaque année au printemps, chaque pays avance l’heure légale de 60mn par rapport à l’heure habituelle de son fuseau horaire. A l’automne, on revient à l’heure normale d’hiver. Ainsi, chaque année depuis 1998, dans tous les pays de l’Union Européenne, on avance notre montre d’une heure à 2 h du matin, le dernier dimanche du mois de mars et on la recule d’une heure, à 3 h du matin, le dernier dimanche du mois d’octobre.
Sauf que, en France (comme en Espagne et dans les pays du Bénélux), en hiver, on a une heure de retard par rapport au soleil et en été 2 (à Brest, le décalage est de 2h18). L’été en France à 14h, il est midi au soleil. On appelle ce système français «heure d’été double».
Le changement d’heure en France, on en a parlé dès 1916, puis l’idée a été abandonnée pendant la 2nde Guerre Mondiale. C’est après le choc pétrolier de 1973, que le changement d’heure s’est imposé, il devenait urgent de faire des économies d’énergie en rapprochant «nos heures de vie active des heures d’ensoleillement» pour limiter la lumière électrique et les déplacements en transport.
Pour l’ADEME*, le lien entre le changement d’heure et les économies d’énergie est évident. Mais ce mécanisme est aujourd’hui contesté par d’autres qui expliquent que globalement, on a tous bien appris notre leçon, aujourd’hui, nous sommes bien plus sensibles aux économies d’énergie (pour la planète mais aussi pour notre porte-monnaie), et tout est fait pour nous filer un coup de main, de plus en plus de trucs sont à faible consommation d’énergie, les voitures, les radiateurs, les machines à laver, les chaudières, les vitrages, les ampoules, les piles… Les économies du fait du changement d’heure seraient quant à elles minimes.
D’où la question : à quoi ça sert vraiment de changer d’heure 2 fois par an ?
Deux camps s’opposent : les pour et les contres 🙂
Les convaincus menés par l’ADEME* pour qui, les avantages sont notables.
Les opposants, quant à eux, dénoncent de nombreux effets négatifs sur l’environnement, l’économie, la santé, l’énergie, la sécurité routière…
Pour nous communs des mortels, le plus gênant, c’est quand même qu’une fois sur deux, on dort une heure de moins !!
Les contre verraient dans ces changements horaires « une source supplémentaire de fatigue au moment du printemps, une rupture du rythme biologique qui occasionnerait des troubles du sommeil, de l’appétit, de la capacité de travail, voire de l’humeur. » Les écoles, les crèches, les hôpitaux, les maisons de retraite seraient particulièrement confrontés à ces problèmes d’adaptation. Ce à quoi les défenseurs rétorquent que ces effets sont le plus souvent « transitoires » et résorbés dans une période maximale de trois semaines.
Selon les contre, ce changement provoquerait aussi des pics d’ozone car la circulation et l’activité industrielle commencent plus tôt et leurs pointes coïncident avec les heures les plus chaudes de la journée : le décalage horaire augmenterait ainsi la concentration d’ozone. Pas prouvé rétorquent les pour.
Et puis le changement d’horaire, affirment les contre, impose de nombreuses adaptations de la vie économique : réglage de l’heure intégrée à des équipements (horodateurs, installations informatiques, matériels électroménagers…) modification de l’organisation des transports. Indolore grâce à l’informatisation croissante des systèmes, assurent les pour.
Ah ah ! nous indiquent encore les pour, retarder le coucher du soleil permet de réduire le nombre d’accidents de la route en améliorant la visibilité à la sortie des écoles ou des bureaux. Pfff, n’importe quoi répondent les contre, au contraire, la fatigue induite par la réduction du temps de sommeil le soir et les conditions climatiques le matin, entraînent une augmentation des accidents.
Bref, on l’aura compris, le débat reste ouvert et ne risque pas d’avancer devant ce qui est, à mon avis, une évidente mauvaise foi des deux camps.
RDV donc avec vos horloges, pendules, réveils, montres, coucous, et autres tocantes dans la nuit de samedi à dimanche à 3 heures du matin
* ADEME : agence gouvernementale qui a vocation à intervenir dans des domaines tels que l’économie d’énergie, le développement d’énergies et de matières renouvelables ou encore la réhabilitation de sites pollués à travers une compétence d’expertise et de conseil scientifique et technique. Elle finance et organise notamment des programmes de recherche et des actions de formation et d’information auprès des entreprises, des collectivités territoriales, des admistrations et des particuliers)
Lola fait le Tour du Monde en rêve
La liste des visiteurs du Voyage de Lola s’allonge !
Bienvenue aux nouveaux voyageurs,
France (6644), Belgium (607), Canada (515), Switzerland (337), United States (103), United Kingdom (93), Algeria (66), Spain (65), Slovenia (63), Morocco (61), Tunisia (55), Germany (53), Mexico (31), Japan (28), Réunion, Martinique (21), Netherlands, Colombia (17), Brazil (16), Russian Federation, Italy (13), Denmark (12), Luxembourg (11), Sweden, Australia (10), Egypt, Greece, Republic of Korea and Guadeloupe (9), Madagascar, Finland, Argentina (8), Côte d’Ivoire (7), French Polynesia, Israel (6), Ireland, Singapore, Mali, Turkey, Serbia, Lebanon, New Zealand (5), Bulgaria, Austria, Hungary, Portugal, Senegal, Poland (4), Cameroon, Estonia, Romania, Monaco, Thailand, India (3), Viet Nam, Croatia, Ukraine, Guernsey, Mauritius, Chile, Malta (2), French Guinea, Bolivia, Lithuania, Taiwan, Norway, United Arab Emirates, Slovakia, Malaysia, Seychelles, Dominican Republic, Burkina Faso, Czech Republic (1) (entre parenthèses, la fréquentation par pays)
Ça fait rêver, non ?!
Encore un petit effort et bientôt, Le Monde aura visité le Voyage de Lola 🙂
Mais moi, je n’aurai toujours pas visité Le Monde 🙁
























