Lola lit La liste de mes envies ♥♥

J’adore faire des listes : liste de courses, liste des rdv à prendre, des livres à lire, des films à voir, des choses à faire, à acheter, à goûter, à vérifier, à essayer, à changer…Alors forcément, j’ai été attirée par le titre de ce livre La liste de mes envies.

laliste

Jocelyne 48 ans, mercière à Arras, blogueuse au succès inattendu, en dresse 3 des listes : la liste de ses besoins dans laquelle on trouve 2 poêles téfal, un économe, des torchons, un rideau de douche. La liste de ses envies avec de la lingerie sexy, un écran plat, un sac Chanel, retourner à Etretat. Et enfin, la liste de ses folies : une Porsche pour son mari, un appart pour sa fille, des sous pour son fils et plein de trucs Chanel pour elle…

Cette dernière liste, on a tous la nôtre dans un coin du cerveau, au cas où une vieille tante éloignée, inconnue, exilée en Colombie depuis 92 ans nous lègue sa fortune colossale ou en cas de GROS gain au loto (je préfère la vieille tante, je n’ai jamais joué au loto) On s’est déjà tous fait le scénario  : comment on ferait, à qui on le dirait ? D’ailleurs, on le dirait ou pas ?

loto

Jocelyne, elle, après avoir récupéré son chèque de 18 millions à la Française des Jeux, elle rentre chez elle et le planque dans une chaussure sur le haut de l’armoire. Pas un mot, à personne !

Et elle gamberge : elle pourrait le gâter son Jocelyn, lui offrir la Porsche dont il rêve, mais du coup, avec sa belle voiture, il pourrait trouver une femme plus jeune et moins grosse.

Est-ce que c’est un risque que Jocelyne a envie de prendre ? Sa vie va être complètement bouleversée avec tout cet argent tombé du ciel. Et sa vie, Jocelyne l’aime bien finalement : sa petite mercerie marche bien, son blog se développe, elle reçoit quantité de témoignages d’amitié. Son Jo n’est pas le prince dont elle rêvait mais elle s’est habituée à lui, à ses défauts, elle a même accepté l’ingratitude de ses enfants. Elle ne manque de rien, ni parfaitement heureuse ni terriblement malheureuse. Alors faut-il bousculer cet équilibre ?

Un livre très agréable à lire, confortable qui traite avec simplicité du célébrissime dicton ’’L’argent ne fait pas le bonheur’’.

gregoireJ’ai été étonnée que l’auteur soit un homme, tellement en fait, que j’ai vérifié si Grégoire Delacourt n’était pas un pseudo qui dissimulait une femme, tant Jocelyne est juste. Mais non, c’est bien un homme, un homme qui a l’air d’en connaître un rayon sur les femmes, parce que sa Jocelyne est une vraie femme comme nous, avec ses doutes, ses questions, ses contradictions toutes féminines. L’auteur a su éviter les clichés, les stéréotypes, les lieux communs pour nous livrer un joli portrait de femme, juste, tendre et attachant.

Lola enquête sur la tanorexie

Rhô la vache, je viens de découvrir que pendant quelques années, j’ai été, sans m’en rendre compte, tanorexique !!

La tanorexie ou tanoholisme est une dépendance pathologique au bronzage. C’est une addiction (dite sans substance comme le sexe, le sport ou les jeux vidéo) au même titre que le tabac, l’alcool ou la drogue ! Au niveau chimique, « le bronzage procure une euphorie comparable à l’effet de la morphine ». En effet, « lors du contact avec la peau, le rayonnement UV active des récepteurs qui libèrent des opioïdes endogènes. Leur effet est similaire à celui d’un exercice physique intense et prolongé ». C’est donc l’effet des endorphines, bien connu des sportifs, qui donne aux « tan-addicts » une sensation d’euphorie, une amélioration de l’humeur et un effet à la fois relaxant et anxiolytique. Identifiée par différentes équipes psychiatriques depuis 2005, cette pathologie regroupe bien les critères qui définissent l’addiction selon le manuel de diagnostic des désordres mentaux, notamment syndrome de manque, angoisse et malaise en cas d’arrêt des séances, poursuite du comportement malgré la connaissance des risques encourus. Le tanorexique ne supporte pas d’avoir le teint clair et cherche à être bronzé toute l’année, mais sans recourir à des crèmes auto-bronzantes… 

Pour déterminer un degré de dépendance au bronzage, les chercheurs se sont inspirés des enquêtes existantes et validées scientifiquement  sur l’addiction à l’alcool, avec des questions telles que « Avez-vous déjà essayé d’arrêter de boire? » ou encore « Votre entourage vous a-t-il déjà fait des remarques sur votre consommation d’alcool? ». Ils ont ensuite adapté le questionnaire au bronzage, en définissant 8 questions précises autour de 5 composantes : la tolérance (nécessité d’augmenter les doses – en l’occurrence, le temps passé au soleil), le sevrage (en cas d’interruption), la perte de contrôle (y passer plus de temps que prévu), la compulsion (renoncement à d’autres activités de loisir) et, enfin, la persistance de comportement « à risque » malgré des antécédents familiaux de cancers de la peau par exemple.

On pourrait se demander pourquoi on devient tanorexique mais ça revient à demander à un alcoolique pourquoi il boit ou à un drogué pourquoi il se drogue.

Par exemple, moi, pourquoi j’ai adoré passer des heures allongée sur la plage en plein cagnard et pourquoi j’ai attaché tant d’importance à être toute bronzée en retournant au boulot ? Bin c’est tout simple, une peau hâlée c’est bien joli quand même, faire dépasser de sa jupette 2 gambettes toutes dorées, c’est mieux que 2 baguettes juste pré-cuites. Et ne rien faire sur la plage, se laisser chauffer par les rayons du soleil, ça fait du bien. Parce que quand on bosse et qu’on habite en région parisienne, les occasions de se dorer au soleil ne sont pas légion. Alors quand l’heure des congés estivaux sonne, on en profite à mort, non ?

Bon de toute façon, je suis guérie. Parce que cette année, bizarrement, je n’ai pas guetté les premiers rayons de soleil armée de ma protection solaire, je ne me suis pas jetée sur la première chaise longue qui passait tout en dénudant tout ce qu’il est possible d’offrir aux UV dans la limite que la pudeur impose. Cette année, je ne me suis pas exposée ! Bon du coup, je suis blanche comme un linge, un cachet d’aspirine, un yaourt, un bidet, voire un cul… Mouais, c’est pas glamour-glamour mais au moins, je ne suis plus pathologiquement dépendante (j’ai passé l’été en panta-long mais je suis guérie !). Surtout qu’on sait tous que l’exposition au soleil n’est pas sans risque, vieillissement prématuré de la peau et surtout mélanomes malins.

Alors le soleil, comme tant d’autres bonnes choses (vin, chocolat à la pâte d’amande, fromages qui coulent, yaourts crémeux, nounours à la guimauve, crêpes au nutella, crème glacée au caramel avec coulis et amandes  pilées (j’en bave), chips, cacahuètes à l’apéro, une bonne tartine de pain grillé beurrée…)  est donc à consommer avec modération.

ps : merci à Alt pour le dessin

 

Les vacances sont finies :-(

Voilà, c’est fini ! Maintenant, il va falloir attendre 12 longs mois pour les prochaines vacances d’été. Bien sûr, il y en aura d’autres, des petites vacances, des longs week-ends, des RTT et même des jours fériés. Mais quand même les vacances d’été, ce sont les meilleures, non ?! D’abord, parce que c’est l’été :-), ensuite parce qu’en général, elles sont plus longues.

La fin des vacances d’été sonne l’heure de la rentrée (même si on n’est plus à l’école depuis belle lurette et qu’on n’a pas d’enfants). Et moi, j’aime la rentrée !

En septembre, je déambule dans les rayons fournitures scolaires des supermarchés et je m’achète plein de trucs, des stylos, des crayons, des gommes, des cahiers, des carnets… et un agenda. Cette année, je me suis fait offrir celui-là (trouvé à la FNAC) :

Et toute l’année, je vais m’appliquer à le remplir, rdv, listes, notes, numéros de téléphone, adresses internet, titres de livres, de films… avec mes nouveaux très beaux stylos. (merci à mon amie Sev qui m’a offert l’adorable petite bêbête verte)

[Je suis horriblement jalouse de nos amis japonais et coréens qui ont des trousses remplies de petites merveilles et je rêve d’ouvrir un jour  »Une Petite Boutique de Papiers et d’Ecriture »]

Bon bon, revenons sur terre…

Donc septembre, nouvel agenda, nouveaux stylos, on retrouve le plaisir de réenfiler nos jupettes en laissant dépasser nos gambettes (enfin) toutes dorées.. Septembre, c’est aussi le moment des inscriptions au cours de yoga, zumba, stretching, fitness et compagnie : on a envie, on a le moral gonflé à bloc, on est à fond, on va continuer à se nourrir de légumes et de fruits, on va se bouger, s’inscrire à la bibli, s’organiser, économiser, se cultiver, s’hydrater après la douche, prendre enfin rdv chez l’ophtalmo, on y croit, on est belle et bronzée, on se sent invincible.

Moi, ce moment d’euphorie, j’adore ! C’est une répétition du Jour de l’ An mais sans la pression des  »Bonnes Résolutions ».

On raconte aux copines, famille, voisins, collègues, comment c’était sympa les vacances, on fait le bilan :  on a bien bronzé, mangé sainement,  réfléchi, on s’est reposé, promené, cultivé, et surtout on a lu, on a lu plein plein de bouquins 😉

Moi, cet été, j’ai lu, dans le désordre :

« La liste de mes envies » de Grégoire Delacourt = article en préparation                      « Moi d’abord » de Catherine Pancol,  = mouaif…                                                             « Le rapport de Brodeck » de Philippe Claudel = article prévu                                          « Se résoudre aux adieux » de Philippe Besson = article prévu                                             « Le temps des cerises » de Claudie Gallay = article en préparation                                     « La femme au miroir » = article prévu

Et enfin, j’ai terminé la trilogie de Murakami « IQ84 », vraiment intéressant, je vous conseille vivement de la lire ; on ne peut pas s’en décrocher. A la fin du premier livre, je me suis précipitée acheter le deuxième … et le troisième !

Et puis j’ai regardé des films :

« Les infidèles » = super déçue, je m’attendais à me poiler mais non, en fait c’est nul 🙁     « Le café de Flore » = article prévu                                                                                        « Les neiges du Kilimandjaro » de Guédiguian = article bientôt                                             « 38 témoins » = article bientôt                                                                                               « Parlez-moi de vous » = article prévu                                                                                    « Les herbes folles » = chais pas…

et j’ai pensé à plein de nouvelles enquêtes !

Allez on embarque, et dès demain, je vous parle d’une toute nouvelle addiction.         Un indice :

Lola lit et regarde Je l’aimais ♥♥

zabouZabou Breitman, je l’aime. Tendresse, sensibilité, sincérité, humour, naturel, spontanéité, franchise, bienveillance… c’est la meilleure amie idéale ! En plus, excellente actrice (Cuisines et dépendances, Le premier jour du reste de ta vie…) et réalisatrice talentueuse (Se souvenir des belles choses, No et moi…). Et pour finir, je la trouve ravissante (ce qui ne gâche rien).

Mais bon, ce n’est pas un article sur Zabou Breitmann mais sur l’excellent film ‘Je l’aimais’. Le joli bouquin d’Anna Gavalda qu’elle a merveilleusement adapté au cinéma en 2009. Un livre triste, une écriture simple juste pour décrire une histoire douloureuse, un livre qui parle de la vie aussi, de nous surtout, de ce que nous sommes capables de rater, par manque de courage ou par lâcheté. Un de ces livres qui remue, qui résonne en nous, et qu’à la fin, on referme lentement avec dans la tête une bousculade de questions.

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Le film est réussi. L’ambiance est respectée, c’est triste mais pas plombant, douloureux mais pas tragique ; ça commence par le chagrin bouleversant de Chloé, son mari est parti, l’a abandonnée pour une autre, elle souffre, elle pleure, elle sanglote, son chagrin nous touche. Son beau-père l’emmène à la campagne avec ses deux petites filles pour tenter de la consoler, de l’apaiser. Au fil de la nuit, Pierre livre son secret. Une histoire d’amour, un adultère, un renoncement, un sacrifice. Pierre a aimé, passionnément mais il a été rattrapé par les convenances et n’a pas su choisir. Et 20 ans après, il regrette de ne pas avoir eu le courage.

Le film s’achève sur le chagrin de Pierre, inconsolable mais dans la maîtrise, parce qu’il ne peut blâmer personne d’autre que lui.

[youtube=http://www.youtube.com/watch?v=zYWRF5lhALA&w=640&h=360]

J’ai aimé le livre, j’ai aimé le film. Le couple que forme Daniel Auteuil (Pierre) et Marie-Josée Croze (Mathilde) est crédible, leur amour nous remplit, c’est beau les coups de foudre, surtout ceux des autres, c’est moins fatigant 🙂 On suit leur histoire d’amour, mais comme Pierre, à un moment, on ne sait plus ce qui est le mieux. Qu’est-ce qui est le moins douloureux ? Regretter ce que l’on a fait ou ce que l’on n’a pas fait ? Et on a tous une petite musique dans la tête, sur nos propres choix, les volontaires, les vrais et puis les autres, les hésitants, les douteux, les forcés, les non-choix, et ces décisions que la vie s’est chargée de prendre pour nous…

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Entretiens :

https://www.youtube.com/watch?v=5J3S_thXcO0

https://www.youtube.com/watch?v=43tBVk2wSKI

https://www.youtube.com/watch?v=dejQjnHBQAg + https://www.youtube.com/watch?v=JVcaxQ_ID20

Lola se balade au château de Peyrepertuse

Dans le sud de la France, tout près de la frontière espagnole, se dresse fièrement le château de Peyrepertuse. Au sommet d’une falaise abrupte, il est situé dans les Corbières sur la commune de Duilhac-sous-Peyrepertuse, département de l’Aude (11), région Languedoc-Roussillon.

C’est en 1258 que Peyrepertuse devient une forteresse royale. Le château est alors désigné comme l’un des  »cinq fils de Carcassonne », avec Quéribus, Puilaurens, Termes et Aguilar. Ces 5 châteaux forment une formidable ligne de défense face à la frontière aragonaise.

Ce château est incroyable, on dirait qu’à 800m d’altitude, il est posé sur la falaise, et qu’il se fond dans la roche. En bas du château, un parking puis un sentier d’environ un quart d’heure (ça monte, alors prévoyez bonnes chaussures, bouteille d’eau et casquette, les étés sont rudes dans les Corbières !) Les plus courageux peuvent partir du village de Duilhac.

La construction est composée de trois parties distinctes :

L’enceinte basse : composée de deux bâtiments, l’église Sainte Marie et  »le logis du gouverneur », deux pièces voûtées et superposées. L’enceinte basse est protégée au Nord par une sacrée muraille de 120 mètres et deux tours et au Sud, naturellement protégée par une falaise.

L’enceinte médiane : construite sur un plateau incliné vers le nord. Des ruines de bâtiments sont visibles dont celles d’une importante construction polygonale aux murs défendus par des archères.

Le donjon Saint-Jordi : auquel on accède par l’escalier Saint Louis, construit en 1242 sur ordre de … Saint Louis. Taillé dans la pierre, il donne sur un précipice. Attention, une soixantaine de marches irrégulières, super lisses et glissantes, gare au vertige ! D’ailleurs quand il y a du vent, ce qui est fréquent dans la région, l’escalier est fermé au public.

Par contre, ça vaut vraiment le coup, parce qu’arrivé en haut, c’est vraiment impressionnant. La vue est super dégagée et le panorama de 360° époustouflant ! On voit tous les sommets alentours, des Corbières aux Pyrénées, le château de Quéribus (5km), la tour del Far de Tautavel, et Força Real en Roussillon.

C’est une belle visite que je vous conseille. Bon il faut aimer les ruines mais la région est magnifique, très riche, et la mer pas loin… 😉                                                        Vous êtes à une centaine de km de Gruissan (cf article de Lola sur les chalets de Gruissan), par contre comptez 1h30 (seulement un tout petit bout de l’Autoroute des Deux Mers).

 Vue aérienne de Gruissan

Lola aime Erik Satie

[youtube http://www.youtube.com/watch?v=q7DBoiyBoJ8&w=420&h=315]

Erik Satie, vous connaissez ?! Alfred Eric Leslie Satie dit Erik Satie né à Honfleur en 1866, compositeur et pianiste français de mère écossaise (décédée quand il avait 6 ans)  et de père normand. C’est la deuxième femme de son père, professeur de piano, qui lui enseigne les bases de cet instrument. Même s’il n’aime pas trop la musique, il intègre néanmoins le Conservatoire en 1879 mais avec des résultats si décevants, qu’il s’engage dans l’armée finalement. Mais il tombe malade, est réformé, monte à Paris, s’installe à Montmartre où il fréquente assidûment le cabaret  »Le chat noir » et on connait la suite : rencontre avec les artistes de l’époque Mallarmé, Verlaine, Debussy, Maurice Ravel, Cocteau, Picasso… Les repas entre amis devaient être vraiment animés et super intéressants !

Il est mort le 1er juillet 1925, à l’hôpital dans la misère. C’était pourtant un homme très entouré. Ses amis ont été étonnés en découvrant l’état de son appartement dont il interdisait l’entrée. Il ne se plaignait jamais et n’a jamais demandé de l’aide à ses proches.

Pour moi, la musique de Satie, c’est du miel

[youtube http://www.youtube.com/watch?v=PLFVGwGQcB0?rel=0&w=420&h=315]

Lola enquête sur les insectes dans nos assiettes

Mo, l’animal de compagnie de mon fils, est un mangeur de criquets, et ça me fait drôle de penser qu’un jour, Mo et moi, on partagera nos repas.

Et oui, bientôt manger des vers, ce ne sera plus réservé  aux ‘’aventuriers ‘’ de Koh Lanta.

Parce qu’en 2050 (encore ?! il va s’en passer des trucs en 2050 cf billet sur la disparition du chocolat), il faudra nourrir 9 milliards d’êtres humains, alors il va falloir trouver des alternatives au bœuf et au saumon. Et tout le monde – enfin pas nous les gens, mais l’ONU, la FAO (Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture) qui a d’ores et déjà programmé un congrès mondial sur la question en 2013, et autres chercheurs  pensent que la solution est là, dans l’entomophagie (= consommation d’insectes par l’être humain).

Pourquoi pas après tout ?! On mange bien escargots, grenouilles, huitres, crevettes et autres trucs tout aussi effarants que des criquets ou des larves.

Une bonne fricassée de sauterelles, ça doit être goûteux !

Bon chez nous, les insectes c’est toujours un peu dégueu mais finalement c’est quoi un insecte ? C’est juste un petit animal invertébré articulé, dont le corps est divisé en trois parties (tête, thorax, abdomen) et qui possède 3 paires de pattes. La plupart ont des ailes. Les araignées, les limaces ne sont pas des insectes, OUF !!!

Ce n’est pas une idée farfelue, les insectes dans nos assiettes offrent de nombreux avantages :

1- Ils ont de grandes vertus nutritionnelles : protéines, lipides, minéraux mais aussi vitamines.

2- Ils se reproduisent rapidement et en grande quantité. Ils ont besoin de peu d’eau et de nourriture pour se développer et sont faciles à élever. La production d’insectes comestibles serait donc beaucoup plus rentable que celle de la viande ou du poisson (dont certaines espèces sont menacées).

3- La consommation d’insecte pourrait être une bonne alternative aux insecticides, il faudra pour cela manger les insectes qui font du tort aux cultures.

4- Les insectes produisent très peu de gaz à effet de serre contrairement aux animaux d’élevage.

5- Ils émettent aussi très peu de déjection, ce qui est un problème difficile à résoudre pour ce qui est de l’élevage de porc ou de volaille.

Donc QUE des avantages à devenir entomophage. D’ailleurs les insectes sont cuisinés dans de nombreux pays, Asie, Afrique et Amérique latine où ils font partie des aliments courants. Dans ces régions, les habitants consomment environ 1 400 espèces d’insectes (500 variétés au Mexique, 250 en Afrique et 180 en Chine).

Scarabés en Papouasie, termites en Afrique, larves de guêpes  à la Réunion, chenilles en Australie, fourmis à Java, libellules à Bali, sauterelles au Mexique…

L’aventure vous tente ? Visitez cette boutique en ligne : http://www.insectescomestibles.fr/

Et lorsque vous aurez rempli votre panier, allez glaner quelques conseils sur ce site de recettes http://www.manger-insectes.fr/

Lola va à la rencontre de Albert Camus

07/11/13 Algérie – 04/01/60 France                                                                             Ecrivain : romancier, dramaturge, essayiste et philosophe français

Issu d’une famille modeste, Albert Camus naît en Algérie où il passe son enfance. Bon élève, il fait des études de philosophie et décroche une licence. En 1938, devenu journaliste, il part s’installer à Paris.

Albert Camus était un homme révolté et engagé, un engagement plus humaniste que politique, même s’il a un temps adhéré au Parti Communiste. Résistant en 1943, il rejoint le Combat, journal clandestin, en tant qu’agent de renseignement et journaliste. La rédaction est composée de jeunes plumes, Sartre, Gide. Camus y prône  »un journalisme critique, avec du recul et sans sensationnalisme ».

En 1942, il publie l’Etranger, qui lui apporte la notoriété, un livre dans lequel on sent son profond attachement à sa terre natale, au soleil, à la mer. D’ailleurs la guerre d’Algérie le blesse profondément et quand en 1956, il appelle à la trève, il se heurte à l’hostilité des français.

Le prix Nobel lui a été décerné en 1957  »pour avoir mis en lumière les problèmes qui se posent de nos jours à la conscience des hommes ».

 http://www.youtube.com/watch?v=IrGFSqdRKCw

Albert Camus voulait, pour que son oeuvre soit complète, développer le thème de l’amour. Malheureusement une mort brutale dans un accident de voiture l’en a empêché. L’écrivain a concentré son oeuvre sur la prise de conscience de l’absurdité de la condition humaine, de la vie et de la mort, il fait le constat de l’absence de sens à la vie mais loin de le faire sombrer dans le désespoir, ce constat l’encourage à se révolter et même a encouragé l’homme à se révolter.  »La révolte comme réponse à l’absurde, révolte qui conduit à l’action et donne un sens au monde et à l’existence » (wikipedia), et  »alors naît la joie étrange qui aide à vivre et mourir » (L’Homme révolté)

http://albertcamus.mes-biographies.com/bibliographie-Albert-Camus.html

Lola enquête sur l’anthroponymie

Petites devinettes pour commencer :

Monsieur et madame Honault ont une fille, comment s’appelle-t-elle ? … Alors ? … KIM ! Kim Honault.

Et le prénom de la fille de monsieur et madame Durine ? C’est un prénom composé … Anna-Lise ! Anna-Lise Durine.

Allez encore une : monsieur et madame Issier ont un fils ? Facile…                              C’est Paul, Paul Issier.

Bon, ça c’est de la blague mais que dites-vous d’Henri Cochet (un ricochet)? Un des plus grands joueurs de tennis français (1901-1987). Et le prénom de monsieur Bouton (1847-1938) inventeur de génie, créateur du premier vélomoteur ? Thadée ! Mais franchement, ils pensaient à quoi les parents au moment de baptiser leur fils ? Thadée Bouton (t’as des boutons)! Tout comme les parents de la petite Meghane Renault. Les Defrance ont, quant à eux, donné 3 prénoms à leur fille : Marie, Antoinette, Reine Defrance. (Marie Antoinette, reine de France)

Humour ou inconscience ? Quand on interroge les parents sur ces associations douteuses, ils répondent qu’ils ne s’en sont pas vraiment rendu compte, que c’était tout à fait involontaire (j’ai du mal à y croire, parce que si eux n’y ont pas pensé, j’imagine que l’entourage ne s’est pas gêné ; moi, quand enceinte j’ai dit Eliott pour un garçon,  »c’est un nom de chien » ! et pour la fille Bénédicte ?  »Pffffff ça fait mayonnaise ». Ça calme !

Mais il y a quand même plus grave, certains noms de familles peuvent être de sacrés boulets et vous pourrir une vie. Pas facile à porter, les Bâtard, Cocu, Garce, Lapute, Monsallot et autres Brisecul, Grossin, Lanusse, Sèchepine ou Lacrotte. Heureusement pour les personnes qui souffrent de cet héritage, les procédures pour changer de patronyme ont été simplifiées depuis 2002. Il n’est plus nécessaire de passer par un avocat, c’est moins long et moins coûteux. Évidemment le Conseil d’Etat peut rejeter une demande sauf dans le cas d’un patronyme à caractère obscène ou insultant.

Pourtant à l’origine, ces noms mal-sonnants n’avaient pas tous la signification qu’on leur prête aujourd’hui, monsieur Bordel, par exemple, était appelé ainsi parce qu’il habitait une petite cabane en planche, Lanusse, lui vivait dans une lande déserte, et Lecul et Ducom dans le fond de la vallée. Les 4200 Crétins qui vivent en France ne descendent pas forcément d’un abruti, mais plutôt d’un dénommé Christian. Bon le premier Couillu était sûrement, de notoriété publique,  »bien monté », mais à l’époque, les gens bougeaient peu, et on était habitué à la présence séculaire des familles Lapisse, Taré, Pourrit… Tout s’est compliqué avec la mobilité ! Lorsque les Connards, Salope, et autre Fayot ont quitté  »le pays » pour s’installer ailleurs, ils ont dû renouer avec les mauvaises blagues, les insultes, les humiliations.

N’oublions pas qu’à l’origine, les individus étaient  »désignés » par leur métier (Boulanger, Brasseur, Potier…), par un détail de leur anatomie (Leborgne, Petit, Legros…), par une qualité (Gentil, Lebon…), l’endroit où il vivait (Dubois, Delamare, Castagne près d’un châtaignier…). Au Xième siècle, le processus de création des noms de famille s’amorce. Au XVième, le pouvoir politique réglemente, en 1539 François Ier confie aux curés la tâche de tenir à jour des registres d’état civil. Avec la Révolution, les registres quittent les églises pour s’installer dans les mairies. En 1870, l’apparition du livret de famille fige définitivement les noms de famille.

Aujourd’hui, les patronymes les plus portés sont : Martin, Bernard, Dubois, Thomas, Robert. Le fameux Dupont n’arrive qu’en 26ième position. Évidemment tout dépend de la région, en Corse par exemple, le plus porté est Casanova, suivi de Luciani et Agostini ; en Moselle, ce sont les Muller qui dominent ; dans les Pyrénées Orientales, les Garcia ; dans le Nord, les Lefebvre et dans l’Aveyron, les Bousquet.

Martin est présent dans la plupart des régions, d’où sa place de vainqueur. Tiens en parlant de vainqueur, Douillet, vous trouvez que ça fait champion ? Et pourtant… Certains ne portent pas très bien leur nom, pour d’autres par contre, ça le fait bien :

1914, l’assassin de Jaurès ? Raoul Villain                                                                    Jean-Louis Cheminée → vulcanologue                                                                         Pierre Ducimetière → épidémiologiste                                                                            Jean Lacrampe → médecin                                                                                      Édouard Chatton → biologiste

Je me souviens que petite, j’étais fascinée par le nom écrit sur la devanture du bistro du village voisin « Jean Meurdesoif ». Ça ne s’invente pas ! Je trouvais que la vie était bigrement bien faite. Moi, j’aurais voulu m’appeler Marcelline Stendhal (?!) mais aurais-je été à la hauteur ?

Et les Balzac, Chopin, Chanel, Delon… Comment vivent-ils leur notoriété ? 😉

PS : Tous les patronymes de cet article existent, je ne les ai pas inventés. Je les ai trouvés sur les sites de généalogie ou dans les pages blanches. Il en existe beaucoup d’autres, des drôles, des gênants, des importables, des  »à se tirer une balle »…

Et vous, êtes-vous content du vôtre ?