Lola lit la série Blackwater

Alors là ! Si on m’avait dit que finalement non seulement je lirais les six tomes de cette série et qu’en plus je les avalerais en quelques jours, j’aurais ricané. Je les ai vu passer ces magnifiques couvertures, mais persuadée que c’était de la fantasy, un genre qui ne m’attire pas du tout, je n’ai pas cherché à savoir… Alors lorsque mon amie Y m’a dit qu’elle l’avait lu et adoré, j’en suis restée comme deux ronds de flan, et je me suis lancée et je les ai dévorés ! Les 6 à la suite sans même reprendre ma respiration.

C’est curieux car le côté surnaturel ne m’a pas dérangée du tout bien au contraire. Il ajoute un gros petit plus à l’histoire qui sans cela serait (juste) une saga familiale qui débute en 1919 à Perdido, une petite ville tranquille de l’Alabama. Les personnages féminins ont le pouvoir, les femmes de la famille Caskey sont puissantes, influentes et très attachantes. Entre amitiés, alliances, manigances, manipulations et désunions, le lecteur navigue en eaux troubles puisque même les rivières qui bordent la ville s’entourent de mystère et semblent mener la danse. Une série foisonnante, rythmée, addictive 😉

Une excellente surprise de fin d’année que suis ravie d’avoir lue !


De janvier à juin 1983, Michael McDowell (1950-1999), écrivain et scénariste américain, décide de publier chaque mois un épisode d’une fresque familiale étalée sur plusieurs générations : Blackwater, une grande œuvre en six livres. Traduite pour la première fois cette année chez Monsieur Toussaint Louverture avec un pari éditorial très osé : un tome de 250 pages en librairie tous les quinze jours, pendant trois mois, du 7 avril au 17 juin 2022. Une publication échelonnée et une esthétique des livres particulièrement soignée : pari gagné !