Stephen King, voilà un auteur que je n’ai jamais lu. Là, conseillée par un ami qui m’a présenté ce livre comme étant une sorte d’étude sociologique genre « Comment tournerait le monde si toutes les femmes s’endormaient ? », j’ai été tentée. Bon, ce n’est pas exactement ce que j’attendais, les King père et fils n’étudient rien du tout. Les femmes s’endorment effectivement, entourées d’un cocon collant qu’il est dangereux de déchirer. Au moment où les premières femmes sombrent, Evie, une jeune femme étrange vient régler leur compte avec violence à des petits délinquants. Conduite en prison, elle a un comportement étrange ; elle sait tout, de tous et se réveille tranquillement et sans cocon de chacune de ses siestes alors que toutes les autres femmes qui sont réveillées se transforment en furies monstrueuses. Bref, elle éveille l’intérêt et la curiosité. Mais la rumeur enfle et gronde, Evie serait-elle la grande responsable du phénomène Aurora qui prive les hommes de leurs femmes, filles, et mères. Pour l’arrêter, faudrait-il l’emprisonner, la torturer, la brûler ou la découper en morceaux ?
Bon, est-ce du pur Stephen King ? Je n’en ai aucune idée, mais ce sera là mon unique expérience. 832 pages ?! J’ai cru ne jamais en venir à bout.
Sleeping Beauties / Stephen et Owen King – Editions Albin Michel – mars 2018 – 832p – traduit par Jean Esch

Mon premier Grimaldi. Et je peux comprendre l’engouement de certains lecteurs. Un livre qui se lit très facilement, la langue est simple c’est celle qu’on utilise dans la vie de tous les jours. Les personnages sont normaux, ils ont les mêmes préoccupations que la plupart d’entre nous ; fins de mois difficiles, un boulot pas ouf, des enfants et ados à la maison, divorce, séparation, charge mentale, s’aiment mais ne savent pas se le dire, ils partagent les mêmes émotions que le plus communs des mortels, bref ils sont comme tout le monde. Un roman dont même la construction [Situation initiale – Élément perturbateur – Péripéties – Eléments de résolution – Situation finale] est sans surprise. Ah si la vie pouvait être aussi simple que dans un roman de Virginie Grimaldi !





















Un livre particulier,déroutant dans lequel l’auteure raconte de façon anecdotique les épisodes de sa vie où elle a frôlé la mort. Chacun des 17 courts chapitres a pour titre, la partie du corps meurtrie ; les poumons pour la noyade, les intestins pour l’amibe, le cou pour l’agression… et une illustration à la manière des planches anatomiques anciennes. Ce ne sont pas toujours des épisodes tragiques, dramatiques ou violents, il peut s’agir simplement d’un léger effleurement celui d’un poids lourd trop proche qui fait entrevoir le pire évité. Une bien étrange autobiographie !
Une histoire d’amour sur fond de guerre froide, qui débute dans une école de chants et de danses folkloriques polonaise et se termine dans les ruines de cette même école, des années plus tard. Wiktor pianiste de talent, compositeur et chef d’orchestre et Zula jeune chanteuse passionnée vont franchir des frontières pour vivre leur histoire, ils vont se perdre et se retrouver entre la Pologne austère de Staline et le Paris festif de Boris Vian. Un très beau film dont le noir et blanc magnifie les images ♥ La bande son est vibrante ♥ Les acteurs magnifiques ♥
Bon je dois avouer que je n’étais pas très motivée pour cette séance de cinéma mais mon fils avait envie d’y aller alors j’ai dit oui. Pour les livres et les films, après m’être assurée que c’est tout public, je ne dis jamais non. Donc, j’avais prévu mes écouteurs pour pouvoir rattraper mes podcasts en retard mais finalement, j’ai regardé le film en entier. Alors évidemment, on ne s’attend pas à un grand film, ni à être touché ou bouleversé, remué ou choqué. Un petit film de vacances, sans prétention, où l’on croise des acteurs un peu connus -Philippe Katherine, Julie Depardieu et Gayet, Thierry Neuvic, Lucien Jean-Baptiste et Claudia Tagbo- et où Chantal Ladesou, toute en exubérance et exagération, semble s’amuser entourée de cette troupe de gamins sympathiques et de leurs parents paumés.
Adapté du roman éponyme de Catherine Angot, publié aux Editions Flammarion en 2015. Un roman dont je parle
Laurent, à la plastique d’Alain Delon marié à Delphine la catho bourge, a perdu son boulot et un salaire conséquent qui permettait à sa famille de suivre le train de vie imposé par son odieux et pédant de beau-père.
Lorsqu’en plein tribunal, un de ses clients se jette dans le vide à l’écoute de sa condamnation, Solène, avocate, est sous le choc. Elle se réveille à l’hôpital où un médecin lui parle de surmenage de burn out et lui conseille le bénévolat pour donner un nouveau sens à sa vie. Après des jours d’hésitation, de questionnement, d’errance psychologique, elle décide d’essayer de donner de son temps mais perdue dans toute cette offre d’assistance, Solène choisit finalement d’être écrivain public au Palais de la Femme, un établissement de l’Armée du salut destiné à l’accueil des jeunes filles et femmes seules. Au contact des femmes qu’elle rencontre la vie de Solène reprend du sens.