Lola lit et regarde Du vent dans mes mollets

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duvent3Le livre est un tout petit livre découpé en 10 parties qui sont chacunes une séance de psychothérapie que suit Rachel, une petite fille de 9 ans. Pendant ses séances, avec un langage » très fleuri », elle raconte sa vie à Me Trebla la pédopsy, ses parents, sa meilleure amie Hortense, l’école, la maîtresse mais elle parle aussi de la mort, de la sexualité, de politique… Elle décrit son monde de petite fille bousculé par celui des adultes.

Dans le film, Hortense devient Valérie, le père de Rachel a un petit béguin pour Catherine la mère de Valérie et la maîtresse s’envoie en l’air avec le prof de gym. Le couple des parents formé par Agnès Jaoui et Denis Podalydès est génial, leurs baragouinages en anglais sont tordants, la fantaisie de Catherine jouée par Isabelle Carré donne un peu de couleur au monde tristounet des adultes.

duvent1A l’origine, « Du vent dans mes mollets » a été écrit pour le théâtre, la pièce a été jouée en 2003 au festival d’Avignon. Puis l’auteur, Raphaële Moussafir, une comédienne de 32 ans envoie son texte à Howard Buten et lui demande de la mettre en scène, il ne peut pas à cause de son emploi du temps mais il est très emballé, la preuve, il signe la préface du livre.

La pièce où l’auteur interprète tous les personnages, a rencontré un franc succès à Paris et en Province.

Un petit livre à mettre dans son sac pour un voyage en train, un film à voir à l’occasion. Et une BD à lire aussi, puisque BD il y a !

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Lola regarde Le Prénom ♥♥♥

Bon je dois dire que je suis un peu déçue. Attention, les acteurs sont tous excellents, les dialogues au poil, c’est pas ça… Mais je m’attendais à autre chose, j’aurais aimé que Le Prénom prenne plus de place, que ce soit le personnage principal, or c’est  juste le déclencheur d’une série de réglements de compte autour d’un dîner familial.

Je vous raconte quand même : Une soirée, un dîner chez Elisabeth la soeur et Pierre son mari (Valérie Benguigui, que j’ai découverte dans « Comme t’y es belle » et Charles Berling, jamais décevant) avec Vincent le frère (Patrick Bruel, un acteur que je n’arrive pas vraiment à aimer mais qui joue quand même très bien, c’est son air, je crois qui me déplait, il est un peu tête à claques, non ?!), Anna la femme du frère et Claude l’ami d’enfance.

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En attendant Anna qui sera un peu en retard, Elisabeth s’affaire en cuisine à la préparation de son buffet marocain, les hommes discutent dans le salon. Tout ce petit monde est très intéressé par la prochaine paternité de Vincent qui finit par annoncer le prénom choisi et là… c’est la stupéfaction !! Le déchaînement et l’incompréhension.

 C’est du théâtre filmé, on retrouve la règle des 3 unités un jour, un lieu, une intrigue (souvenez-vous de vos cours de littérature, le théâtre classique et les célèbres vers de Boileau : Qu’en un lieu, qu’en un jour, un seul fait accompli Tienne jusqu’à la fin le théâtre rempli.) Moi, ça ne me dérange pas qu’une pièce soit adaptée au cinéma, au contraire, j’aime les huis clos, avec peu de personnages mais essentiels, une intrigue touffue et concentrée et des aventures plus psychologiques que géographiques. En cela, « Le Prénom » m’a plu.

Surtout que c’est vrai que le choix du prénom du futur bébé n’est pas une mince affaire et que, contrairement à ce qu’on croit, ce n’est pas juste entre le père et la mère, ça implique beaucoup de trucs qui dépassent les futurs parents.

Allez, les 10 prénoms tout à fait inoffensifs ceux-là, les plus donnés en 2012 :            Emma, Jade, Zoé, Cloé, Léa, Manon, Inès, Maëlys, Louise et Lilou                               Nathan, Lucas, Jules, Enzo, Gabriel, Louis, Arthur, Raphaël, Mathis et Ethan            (selon Enfants magazine) 

REGARDER LE FILM

Lola lit Cet été-là ♥

Véronique OlmiComme tous les ans depuis des lustres, le week-end du 14 juillet se passe à Coutainville dans la maison de campagne de Delphine et Denis. Week-end entre amis de plus ou moins longue date selon si on compte les pièces rapportées càd les mecs de Lola dont elle change assez souvent.
Delphine, la quarantaine élégante, et Denis, bel homme, belle situation reçoivent leurs amis Michel et Marie, les éternels amoureux, Lola et son nouveau jeune amant.
Bon jusque-là tout va bien, les discussions sont enjouées, les accolades sincères, les repas animés sauf que bien évidemment, chacun à ses secrets, ses doutes, ses déceptions, ses regrets, ses problèmes et c’est justement CE week-end, que les langues vont se délier, les angoisses refaire surface, les voiles se lever, mais tout en douceur pour ne surtout pas brusquer l’harmonie apparente et ne pas froisser les amitiés.

Tendresse, simplicité, pudeur, humour sont les ingrédients de ce roman qui se laisse lire gentiment.

Veronique Olmi

Véronique Olmi est écrivain et dramaturge, ses pièces sont jouées dans le monde entier, et je ne la connaissais pas, honte à moi !
Je me suis rattrapée, après « Cet été-là », j’ai lu son tout dernier roman « Nous étions faits pour être heureux » et mon prochain achat sera « Le premier amour », restera plus qu’à aller au théâtre 🙂

Lola regarde Parlez-moi de vous ♥

Bon, il faut aimer Karine Viard, sinon, passez votre chemin ! C’est le personnage principal de ce film qui raconte l’histoire de son personnage, donc on ne voit qu’elle. ♥

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Elle, c’est Mélina, 40 ans, la voix la plus célèbre de France grâce à son émission radiographique, à la façon de Macha Béranger et son célèbrissime « Allo Macha ».

machaMacha et sa voix inimitable, qui écoutait les insomniaques lui confier leurs histoires, leurs soucis, leurs peines, leurs joies, dans l’ambiance ouatée de la nuit, propice à la confidence. Son émission est née en 1977 et s’est arrêtée en juin 2006, pas par manque d’audience mais à cause de la volonté de changement de la direction de France Inter de l’époque. Il y avait eu une grande mobilisation, avec site de soutien et pétition mais rien n’y fit et « Allo Macha » vécut ses derniers instants le 29 juin 2006. Macha en avait fini avec la gloire ! 😉

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Karine Viard pour ce rôle, s’est inspirée de Pascale Clark, animatrice radio qui, depuis 2009  présente l’émission « Comme on nous parle » sur France Inter tous les matins.

Donc Mélina, ou plutôt Claire Martin, a, en apparence, réussi sa vie : super boulot, reconnaissance sociale, argent, bel appart dans le 16°, Louboutin aux pieds, elle donne des conseils à ses auditeurs, les écoute, trouve des solutions à leurs problèmes, les comprend, les console, elle est vivante, audacieuse, drôle, agréable, elle parle sans tabous,  et pourtant en dehors du micro, Claire est une femme seule, névrosée, bloquée, allergique,  phobique, elle a peur de tout, des microbes, des gens. Elle est tellement coincée qu’elle en est dramatiquement comique.

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Claire est une enfant de la DDASS, abandonnée par sa mère. Et puis un jour, elle se lance à sa recherche et elle la trouve vivant dans une cité HLM, entourée d’une famille recomposée et complexe, bien loin du monde de Claire.

Il y a aussi une histoire d’amour entre Claire et Lucas, le petit fils par alliance de sa mère 🙂 qui est un type sans grand avenir qui multiplie les petits boulots de maçon et qui fait de la photo, en amateur, et Claire, elle, s’y connait et reconnait dans son travail la patte de l’artiste, alors elle le pousse à se lancer et blablabla…

PARLEZ-MOI DE VOUS

Mais ce qui est intéressant, c’est d’imaginer ce qui se passe dans sa tête, parce que la mère qu’elle trouve ne ressemble sûrement pas à la mère dont elle avait rêvé. Il faut qu’elle déconstruise tout, c’est violent. Dans la scène de l’hôpital, elle est géniale !

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Si vous aimez Karine Viard, vous serez emballé. Moi c’est une actrice que j’aime beaucoup, quand elle est à l’affiche d’un film, je vais le voir, et je ne suis jamais déçue.

Lola lit Les années cerises

gallayNée en 1961,Claudie Gallay est institutrice quand elle publie son premier roman en 2001,  »L’office de vivants ». Auteur de sept romans, elle n’a pas pour autant abandonné son métier, qu’elle exerce à mi-temps.  »Les déferlantes », ça vous dit quelque chose ?Un chouette roman écrit en 2008, salué par la critique, récompensé par le Prix des Lectrices de Elle.

gallay 2Dans son dernier livre, à la manière de J.D. Salinger dans le sublime  »The Catcher in the Rye », elle fait parler son héros, ici Pierre-Jean, un garçonnet d’une dizaine d’années. Il vit avec ses  parents dans une maison construite au bord d’une falaise qui s’effrite et menace de s’effondrer en emportant le terrain. La situation devient alarmante quand le cerisier dégringole emportant la balançoire.
Il faudrait que la famille déménage, mais la mère ne l’entend pas de cette oreille et refuse de quitter sa maison pour s’installer à la ferme chez ses beaux-parents même temporairement. Pourtant, c’est bien chez pépé et même, ils sont gentils, on dort bien, on mange bien, on va à la pêche et on s’occupe des animaux.

La vie du garçonnet est rythmée par l’école où il collectionne les zéros, les taloches et les crises de nerf de sa mère, l’indifférence de son père, les samedis soirs à la ferme et surtout la grande sœur de son copain Paulo. Elle est belle, elle s’intéresse à lui, elle lui fait écouter les chansons d’Alizée.
Et puis une nuit de grosse tempête, la maison est engloutie. Il faut partir. La mère se résigne, et après quelques mois à la ferme, une nouvelle maison, l’espoir d’une nouvelle vie, et surtout d’une vraie famille.

Un livre sur l’enfance, mélancolique, tendre, tout en douceur.
Le petit héros est attachant, on espère qu’il trouve enfin l’amour dont il manque tant.
L’écriture est simple, naïve, c’est celle d’un garçon de dix ans.

Ce n’est pas un livre qui bouleverse ou chamboule ou dérange.                                 C’est juste attendrissant, un peu comme ça…

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Lola lit La femme au miroir

Magnifique couverture : La Jeune fille aux gants, de Tamara de Lempicka, peintre polonaise mai 1898-mars 1980.

3 femmes, 3 époques, 3 destins

D’abord, il y a Anne de Bruges, jeune fille du temps de la Renaissance, qui refuse, contre toute attente, d’épouser le pourtant très convoité Philippe et préfère s’enfuir dans la forêt. Ces élans mystiques la conduisent vers le béguinage.

Puis dans la Vienne de la « Belle Epoque », Hanna l’aristocrate qui, pour comprendre pourquoi son mariage idéal ne la satisfait pas, devient une des premières  disciples de Freud. Cette découverte l’éloigne de Vienne et de son parfait époux.

Enfin Anny Lee, actrice bankable, dans le Los Angeles d’aujourd’hui, qui n’existe que derrière la caméra dans la peau des personnages qu’elle incarne, abuse de l’alcool, des drogues, et multiplie les aventures d’un soir.

On partage la vie de ses 3 femmes qui ont un point commun, elles se sentent différentes et refusent d’être ce que l’on attend d’elles. Elles veulent choisir leur vie et ne dépendre que d’elles-mêmes. Chacune va devoir lutter, se battre pour faire respecter son choix de vie. Le destin de ces 3 femmes est lié, mais chuuuuuuuut, vous apprendrez la nature de ce lien vers la page 400 🙂

Une belle lecture, intéressante, un brin poétique. Les 3 vies sont racontées en parallèle, un chapitre, une femme, ce qui maintient un peu le « suspens ». Moi, j’ai préféré la vie d’Anne de Bruges, l’histoire des béguines et Bruges. Et vous ?

Ci-dessous les photos du beguinage

beguinage

Wikipedia nous explique que les premières traces du mouvement des béguines remontent à la fin du XIIe siècle, à Liège. «Le mouvement des béguines séduit   parce qu’il propose aux femmes d’exister en n’étant ni épouses, ni moniales, affranchies de toute domination masculine», explique Régine Pernoud. En moins de vingt ans, il se répand comme une trainée de poudre, gagne la France, l’Italie, les Pays-Bas, l’Allemagne, la Pologne, la Hongrie. Partout, des femmes se réunissent, recréant une cité dans la cité.                                

Lola regarde Les neiges du Kilimandjaro ♥

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L’histoire de Michel et Marie-Claire, un couple de cinquantenaires modestes, elle femme de ménage, lui ouvrier fraîchement licencié. Un couple tranquille qui fête ses 30 ans de mariage dans la joie et le bonheur, entouré de la famille, des amis et collègues.

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Mais un soir, alors qu’ils dînent avec Denise et Raoul, 2 individus cagoulés et armés font irruption dans le salon, les brutalisent et les volent. Ils repartent avec le petit coffre que Michel et Marie-Claire avaient reçu en cadeau et qui contient 2 billets d’avion pour l’Afrique.

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L’agression a laissé des marques, surtout quand Michel reconnait un des agresseurs en la personne d’un tout jeune collègue, licencié en même temps que lui par sa faute, et invité à la fête des 30 ans de mariage.

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Comment faire face à cette situation ? Les réactions sont très différentes ; Denise, la soeur de Marie-Claire a beaucoup de mal à se remettre de cet épisode traumatisant, Raoul, son mari, ferait tout pour rendre à sa femme sa joie de vivre. Michel et Marie-Claire, quant à eux, choisissent de comprendre et d’aider.

guediguianTout l’univers de Guédiguian est là, l’accent du sud, Marseille, le monde ouvrier, les luttes syndicales, l’engagement politique, les petites gens, l’amitié… Pour qui apprécie les petites choses de la vie, ce film est une jolie histoire. Les acteurs, Jean-Pierre Darroussin et Ariane Ascaride, qui font partie de la « famille » cinématographique de Guédiguian, sont excellents, comme d’hab, les seconds rôles aussi. Tout ce petit monde joue très bien, ça sonne juste, c’est proche de nous, on s’y croirait, bref, c’est comme la vraie vie, et moi, j’aime ça !

Lola enquête sur le miel et les abeilles à Paris

« Si l’abeille disparaissait de la surface du globe, l’homme n’aurait plus que quatre années à vivre » aurait dit Albert Einstein.

Depuis plusieurs années déjà, la sonnette d’alarme a été tirée, 30 à 40% de mortalité chez nos abeilles : réchauffement climatique, pesticides, engrais et le sanguinaire frelon asiatique les mettent gravement en danger et leur disparition aurait un impact catastrophique sur l’agriculture et la biodiversité. Selon les dernières données de l’INRA, 35% de la quantité de notre alimentation et 65% de sa diversité dépendent de la pollinisation par les abeilles. « les équilibres alimentaires mondiaux seraient profondément modifiés pour trois catégories (les fruits, les légumes et les stimulants) en cas de disparition totale des pollinisateurs : la production mondiale ne suffirait plus à satisfaire les besoins aux niveaux actuels. » expliquent l’INRA et le CNRS.

On nous vante souvent la pureté du grand air de la campagne, l’air de Paris étant pollué et souvent irrespirable ! Hé bien, ce conseil ne vaut pas pour tout le monde. En effet, il semblerait que le milieu urbain convienne mieux aux abeilles que la campagne. Hé oui…

La ville de Paris n’utilise ni pesticides ni autres produits phytosanitaires, les principaux prédateurs ne vivent pas en ville, les températures sont plus douces, on trouve une grande diversité de plantes (parcs, espaces verts, parterres, balconnières…), et la floraison est nettement plus longue puisque ces plantations sont constamment renouvelées. De nombreuses associations, avec le soutien de la mairie de Paris, se sont créées dans le but de promouvoir la création de nouveaux espaces verts, et favoriser le maintien de parcs ou de lieux abritant des plantes, tels que les boulevards, et même les balcons des habitants.

A Paris, les abeilles butinent équilibré !

Et même si la pollution de la capitale a souvent été mise en cause, les résultats des analyses que l’AFSSA (Agence française de sécurité des aliments) a effectuées, montrent que la pollution parisienne est nettement moins dangereuse pour les abeilles que tous les engrais et autres produits chimiques dont les champs sont parsemés.

Les ruchers sont donc de plus en plus nombreux dans les jardins de Paris. Saviez-vous que Paris compte près de 300 ruches ? Dans des endroits aussi variés et incongrus que les Jardins du Sénat, les toits de l’Opéra Garnier, du Grand Palais, de la Mairie du 4e, du restaurant la Tour d’Argent, dans les jardins du Conseil Régional et très récemment sur les toits des Monoprix du XVII° et du XV°, et au 3° étage de la Tour Montparnasse sur la terrasse du centre commercial, et bien sûr dans les Bois de Boulogne, de Vincennes, Parc Monceau, jardin d’acclimatation…

Bref, les abeilles envahissent la capitale ! Et le Miel produit à Paris se révèle d’une qualité incomparable.

Vous pouvez le trouver dans différents points de vente sous différentes appellations, le plus connu étant le miel béton.

Vous voulez en acheter ? Métro vous donne les points de vente ici. (l’article date de janvier alors un petit coup de fil avant pour vérifier)

Et ne manquez pas La Fête du Miel, au rucher du Jardin du Luxembourg les 22 et 23 semtembre et au Parc Georges Brasses les 13 et 14 octobre, l’occasion de rencontrer les apiculteurs, des passionnés, de visiter les ruchers, de goûter et d’acheter.

Jolie surprise

Hier, Alt ♥… vous connaissez Alt ?! Elle est .

Donc hier Alt me dit : « ça te dirait que je jette un oeil sur le site du Voyage et que je t’ajoute quelques petites illu ?!« 

Moi :  » Ah oui ! Avec GRAND plaisir, tu peux faire ce que tu veux, entière confiance ♥ » pas d’inquiétude, je ne prends aucun risque j’adore toutes ses illustrations 🙂

Et ce matin, je fonce sur mon pc et TAdaaaaa

Trop beau, super chouette, j’adore !!! Alt a visé juste, c’est exactement ce que je voulais,

les petites illu des catégories, là à droite = adorables ! (Allez je vous les remets juste pour le plaisir)

Lola aime, enquête, lit, regarde un film.

Pour retrouver un article, hop un petit clic sur Lola et ça défile !

Et tous les jolis messages que vous allez m’envoyer, j’ai hâte de recevoir les premiers 🙂

♫♪♪ Je suis très contente ♪♫♪, MERCI MERCI ♥♥♥

J’espère que ça vous plait aussi

Un grand merci à Alt, notre illustratrice officielle, unique, talentueuse, disponible, patiente…

N’hésitez pas à visiter son site, vous rendre sur son book, et devenir fan de sa page FB, vous pourrez apprécier son travail tout en fraîcheur, en douceur et en fantaisie.

Bonne journée à tous, je m’en retourne plancher sur le prochain article !

Hé oui, yennakiboce toudmèm !!!! LOL

Lola regarde 38 témoins

38témoinsMoi, pendant ce film, si je n’avais pas arrêté de fumer il y a 8 mois, j’aurais grillé clope sur clope. Mais pas eux, pas une de tout le film, pourtant c’est long, lourd, pesant, une vraie chape… du coup, ce n’est pas normal parce que même si le ‘’héros’’ était  non-fumeur à la base, après un truc pareil c’est sûr qu’il devient gros fumeur !

Houlala, je ne suis pas complètement guérie, moi 🙂

Ce film, c’est 38 témoins, tiré du livre de Decoin Est-ce ainsi que les femmes meurent (2009) acheté mais pas encore lu. De Decoin, j’ai lu La dernière nuit (1978), une de mes premières lectures de  »grande », ça m’avait retournée, la dernière nuit de Marie Stuart avant sa décapitation. Et l’histoire vraie de Béatrice Saubin, arrêtée début 80, à l’aéroport de Kuala Lumpur avec un gros sac d’héroïne planqué dans le double fond de sa valise. Arrestation, condamnation à la pendaison pour l’exemple, un Midnight Express au féminin. Decoin aime bien les histoires vécues.

Donc 38 témoins de Lucas Belvaux (connais pas) avec dans les rôles principaux Yvan Attal (mari de Charlotte Gainsbourg), Nicole Garcia et une inconnue (la femme du  »héros ») et un pas trop connu (l’inspecteur). Ce ne sont ni le cinéaste, ni les acteurs qui m’ont intéressée mais l’histoire : une jeune femme est assassinée dans un quartier résidentiel, assassinée à coups de couteau, morte dans des souffrances atroces. Pourtant personne n’a entendu, enfin tout le monde prétend n’avoir rien entendu. Et puis l’un des habitants finalement, n’en peut plus de se taire et avoue à la police qu’il a tout entendu et que les cris de la jeune femme étaient atroces, inhumains.

Un sur 38. Qui ment ? Le procureur décide d’étouffer l’affaire, comment traîner en justice 38 personnes pour non-assistance à personne en danger ? Et puis à quoi servirait ce type de procès, à part faire perdre du temps à la justice ? Qu’apprendrait-on de plus ? Que les Hommes sont lâches, individualistes, que le monde est décidément pourri ? Mais certains ne partagent pas cette vision des choses et l’affaire des 38 témoins va être rendue publique. Le film s’achève sur la reconstitution du meurtre, les cris déchirants de la  »victime », ça colle chacun devant ses responsabilités et la chair de poule.

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J’ai évidemment pensé à ce fait divers, il y a quelques années, une agression, un viol dans un train avec des passagers autour. A l’époque ça m’avait rendu folle  »si 1 bouge, les autres bougeront aussi et à plusieurs on est forcément plus forts ! Comment on peut ne rien faire ? Il vaut mieux prendre un pain que de vivre face à sa lâcheté toute sa vie. C’est plus douloureux qu’un bourre-pif, non ?! »

Mais ça c’était avant de voir le film. Parce que le type, lui, ce n’est pas par lâcheté qu’il n’y va pas, c’est juste qu’il n’y va pas ! Il ne se dit pas  »Merde je risque de me prendre un coup de couteau » non, il ne se dit rien, il va juste se recoucher et se met les mains sur les oreilles pour ne pas entendre l’abominable.

Alors est-ce que dans ces cas-là, il y a une force obscure qui empêche de bouger ? Un instinct de survie ? Un truc qui vient de l’enfance : mêle-toi de tes oignons !?

Je ne sais pas, mais ça torture…

Bon 38 témoins, ce n’est pas le film Waaah, non… Les acteurs ne sont pas mauvais, le sujet est intéressant, mais il m’a manqué un petit quelquechose… un petit je ne sais quoi qui aurait donné un peu de profondeur.

lenezMais j’y pense, il y a fort longtemps, j’ai lu un livre d’ Anny Duperey (hé oui, elle n’est pas QUE la mère folledingue d’Une famille formidable.) Et franchement, elle est bien meilleure écrivain qu’actrice. Un super bouquin, le nez de Mazarin (1986) qui traite du même sujet mais d’un angle complètement différent. Un couple revient d’un dîner chez des amis, c’est l’été, il fait chaud, il fait nuit, ils ont un peu bu, le mari conduit, elle somnole sur le siège passager, la main de son mari posé sur sa cuisse, et tout d’un coup, un léger écart de la voiture lui fait ouvrir les yeux et elle voit là, sur le bord de la route un cycliste couché sur le sol. La voiture continue sa route, son mari exerce une légère pression sur sa cuisse. Elle referme les yeux. Mais sa vie va doucement basculer dans l’horreur. Un livre à lire. Et d’ailleurs, ça m’étonne que personne n’en ait fait un film, l’histoire s’y prêterait bien, avec Isabelle Carré ou Valerie Bruni Tedeschi dans le rôle principal, et Laurent Lucas, génial dans Harry, un ami qui vous veut du bien  (film à voir de toute urgence !)