Deux histoires se télescopent dans ce roman de Jojo Moyes que j’ai dévoré ! Une première partie nous ramène dans le passé terrible de la première guerre mondiale, en 1916. Dans une petite ville du nord de la France, Saint-Péronne, Sophie et Hélène essaient de maintenir ouvert le Coq Rouge, la petite auberge familiale. Les 2 sœurs se soutiennent depuis que leurs époux adorés sont partis au front et qu’elles n’ont plus de nouvelles. Un nouvel officier allemand, s’installe dans la ville et tombe sous le charme du tableau accroché au Coq Rouge, Les yeux de Sophie, portrait peint par son mari Edouard. Entre le Kommandant Friedrich Hencken et Sophie, tous deux amoureux de l’art, la conversation s’engage sous l’oeil méfiant et vipérin des voisins. Bientôt, le Kommandant demande à Sophie de préparer les repas de ses troupes. Malgré son antipathie pour l’ennemi, Sophie prend plaisir à discuter et à cuisiner, et elle se risque même à subtiliser de la nourriture pour les enfants, grâce à elle, la vie de la maisonnée s’améliore. Mais c’est sans compter sur l’horreur de la guerre…
Deuxième partie, de nos jours, à Londres. Depuis la mort brutale de son mari David, architecte talentueux et reconnu, survenue 4 ans avant, Liv, abattue, découragée et au bord de la faillite, s’est réfugiée dans leur superbe appartement. Un soir, alors qu’elle ne supporte plus la solitude, elle décide de sortir, boit plus que de raison et se fait voler son sac à main dans un bar. Paul, le frère du barman, lui propose de l’aide. C’est une belle rencontre qui fait rebattre le coeur de Liv. Mais le jour où Paul se rend dans l’appartement, et qu’il découvre Les yeux de Sophie, le magnifique tableau que David a offert à Liv pour leur mariage, Paul s’agite et prend la fuite. Ce tableau condamnerait-il ses propriétaires au malheur ?
J’espère que je vous ai donné envie parce que ce roman est TROP BIEN ! Les 2 histoires sont aussi passionnantes l’une que l’autre, les intrigues bien ficelées, il y a du suspens, les quelques longueurs à un moment dans la 2nde partie sont pardonnées, les personnages sont tous attachants, et c’est bien écrit !
Par contre cette couverture est vraiment gnangnan, comme celles de ses précédents romans, La dernière lettre de son amant, Avant toi, Après toi, qui étaient aussi tartes !
Les yeux de Sophie / Jojo MOYES – Editions Milady 2017 -564p
titre original The Girl You Left Behind 2012 – traduit de l’anglais par Odile Carton

C’est le mari de Cecilia qui a un secret, et un sacré secret ! Une chose inavouable que l’imprudent John-Paul a raconté dans une lettre dont l’enveloppe avertissait « à n’ouvrir qu’après ma mort » mais que Cecilia, après maintes hésitations, soupçons, suspicions, zones d’ombre et sueurs froides, a ouverte. Un lourd secret qui va percer en 7 jours, du lundi au dimanche de Pâques. Comment les vies de Rachel la secrétaire de l’école qui ne s’est jamais remise du meurtre de sa fille, celle de Tess qui, pour oublier que son mari et sa cousine adorés sont tombés amoureux, se jette dans les bras du beau Connor Whitby que Rachel soupçonne du meurtre de sa fille vont-elles être touchées par la découverte de ce secret ? Et le couple modèle que formait Cecilia et John-Paul va-t-il résister ?
Artiste peintre, la quarantaine, divorcée, Isabelle cherche l’amour, le grand, celui avec un A majuscule. A chaque rencontre, elle y croit. Mais est-ce vraiment le bon ? Et si ce n’était pas le bon ? Peut-être que ce n’est pas le bon finalement. Mais comment savoir si c’est le bon ? Alors Isabelle, déçue, perdue, doute, pleure et sombre dans le désespoir.
Je me suis régalée ! Les acteurs sont lumineux, leur histoire est crédible, on rit, beaucoup. Un film plein d’émotions, un film qui fait du bien.
C’est l’histoire de Mattia, 10 ans. Son père était éducateur, il s’est suicidé lorsque Mattia avait 6-7 ans. Sa mère l’a ensuite confié à Zé, parce qu’émotionnellement elle ne pouvait plus s’occuper de lui. Mattia a aussi une grande sœur, Gina, qui passe son temps à fuir et un demi-frère Stefano qui ne veut surtout plus rien avoir à faire avec sa famille. Alors Mattia vit avec Zé, qui a lui aussi un passé douloureux, et Gabrielle, la petite amie de Zé, qui n’a qu’un seul désir, ne plus vivre. La cité de Mattia c’est là où est mort Saïd il y a 10 ans, une môme de 14 ans battu à mort par un flic, une bavure policière. Le flic, protégé par ses collègues a été acquitté. Et voilà qu’après 10 ans des tags avec le visage de Saïd apparaissent dans la cité.
Une histoire d’amour inoubliable ? Plutôt excessif ! 
Ce premier roman est une belle réussite ! 5 personnages qui ne se connaissent pas, ou juste de vue puisqu’ils vivent tous à Salisbury, une ville au sud de l’Angleterre. Chacun leur tour, ils parlent d’eux, de leur vie, de leurs difficultés.
Encore une couverture attirante et un résumé qui donne envie de commencer à lire immédiatement. Ce que j’ai fait dès que je l’ai reçu ! Et une fois la première page lue, impossible de m’arrêter. Chaque soir, je devais me raisonner pour interrompre ma lecture, j’étais comme les gosses, je me disais « Allez, je finis la ligne, puis le paragraphe, puis la page, le chapitre ? Allez encore un petit chapitre, juste un… » Et je tournais les pages, et les heures fuyaient, je lisais avec urgence, avec appétit, avec gourmandise. J’avais envie de, vite vite vite, retrouver les personnages, savoir ce qui va se passer, comment ça va se passer…
Abandonnée avec ses 3 enfants par son mari qui a fui avec « la dame de Biarritz », Reine, au chômage, survit dans un pavillon où le jardin a des allures de décharge. A l’aube d’une nuit blanche où elle s’est cru prête à abandonner, Reine décide de ranger le jardin pour ses enfants chéris, sous l’amas de ferraille et de poubelle, elle découvre une mobylette bleue. Et lorsque l’engin démarre, Reine sait qu’elle est sauvée. Cette mobylette va lui permettre de prendre ce travail de thanatopractrice et de garder ses enfants que leur père et sa nouvelle femme aimeraient bien récupérer. Après un poste qui la comble, Reine rencontre l’Amour sur une aire d’autoroute. Mais Reine fait partie de ces gens que le malheur retrouve toujours.