Ce matin-là, la vie presque parfaite de Clara se fissure. Ce matin-là, c’est l’histoire d’une jeune femme qui craque, qui lâche, qui perd pied. On assiste, impuissants, à sa chute vertigineuse. J’ai été touchée par la fragilité de Clara, j’ai eu peur qu’elle se brise, comme du cristal.
Une histoire de burn-out, un syndrome d’épuisement au travail, une histoire banale qui touche de plus en plus de monde. Un phénomène nouveau ? Dont on parle aujourd’hui ?
L’auteur accompagne le personnage délicatement et avec empathie grâce à son écriture lumineuse. Un très beau roman ![]()
Ce matin-là / Gaëlle Josse – Editions Notabilia – janvier 2021 – 215p

Natan vit en Bretagne où il a repris le cinéma de son oncle. Lorsque Claire l’a quitté, il s’est consolé au Japon dans les bras de Jun. Celle-ci, au caractère vif et joyeux, l’a rapidement rejoint en France ; ils se sont aimés, avaient des projets, un atelier de céramiste pour Jun et surtout, la naissance de Léo. Tout allait merveilleusement bien, enfin c’est ce que Natan pensait lorsque Jun lui a annoncé qu’elle le quittait. La suite est plutôt classique, garde alternée, week-end partagés, jusqu’au jour où Jun et Léo disparaissent. Très rapidement Nathan comprend que Jun est retournée au Japon avec leur fils. Il s’y rend, remue ciel et terre pour retrouver son fils persuadé qu’il fera entendre raison à Jun.
Lydia est une libraire sans histoire. Elle vit au Mexique, à Acapulco avec son mari, Sébastian et son fils Luca. Elle a aussi un très bon ami, peut-être même un peu plus qu’un ami, Javier, avec qui elle passe des heures à parler littérature. Une vie calme et tranquille, même si ces dernières années Acapulco s’est peu à peu transformée en ville dangereuse sous l’influence des cartels, et notamment des Jardineros. Le jour où Sébastian publie un article sur leur chef qui n’est autre que Javier, la vie de Lydia bascule. Elle doit fuir et pour tenter de passer inaperçue elle choisit de se joindre aux migrants qui, au péril de leur vie, tentent de passer la frontière pour rallier les Etats-Unis.
Philippe Claudel encore une fois me transporte avec ce roman. Mais est-ce vraiment un roman ou un recueil de nouvelles ? Ces 5 textes se déroulent dans l’Allemagne de la Seconde Guerre, dans toute son horreur, son incompréhension, et les questions qu’elle soulève en chacun de nous. Le lien entre ces textes est un prénom : Viktor, sans que l’on sache si c’est la même personne.
Le fils c’est André, le fils secret, le fils caché confié à tante Hélène, élevé, choyé, adoré par sa maman, son oncle Léon et ses trois cousines. Sa mère, Gabrielle, dite la parisienne, vient en visite tous les ans en août. Elle reste trois semaines puis quitte Figeac sans regret, sans chagrin pour rejoindre sa vie dans la capitale. Du père, on ne parlera qu’au repas de noce du fils et encore pas à lui mais à Juliette, son épouse adorée. Paul Lachalme qui partagea le lit de Gabrielle mais ne voulut jamais partagé sa vie, avocat parisien d’avant guerre réputé menant grand train, avant de faire de mauvais choix en 40 et de finir isolé dans sa propriété campagnarde.
Liv Maria Christensen est née sur une île bretonne où elle grandit dans le bonheur et l’insouciance, bercée par les histoires racontées par son norvégien de père, et les sorties en mer pour pêcher avec ses oncles. Un jour, alors qu’elle a 17 ans, elle est victime d’une agression sexuelle, sa mère l’envoie à Berlin chez sa tante paternelle. Après le déchirement de quitter son île et l’incompréhension de cette mise à l’écart, Liv s’adapte à sa vie berlinoise et vit une relation estivale et néanmoins passionnée avec Fergus O’Shea, son prof d’allemand, un irlandais quarantenaire marié et père de famille qui lui promet de garder le contact mais qui, de retour dans son pays à la fin de l’été, ne répondra jamais à ses lettres. Ce même été, ses parents, qu’elle n’avait pas vus depuis un an, périssent dans un accident de voiture. Rentrée dévastée, Liv décide de reprendre le commerce familial avant de choisir finalement l’aventure en Amérique du sud où elle pose ses valises. Devenue trentenaire, elle y rencontre un touriste, l’épouse et le suit dans son pays, l’Irlande !
J’ai enfin terminé ! Ce fut laborieux de lire ce roman mettant en scène Cerise et sa mère Lise qui lui aurait préféré un garçon et qui aurait souhaité la mort de sa fille à la place de son mari. Cette pauvre Cerise qui se débat dans cette relation difficile avec ce parangon d’égoïsme qu’est sa mère.
J’adore les grands grands albums ♥ J’ai donc été attirée par la belle taille de celui-ci (29X38). Et puis par la promesse du titre, voir des bébés grandeur nature, quel programme !