
Julie, c’est la copine râleuse, qui a la lose. Elle se rêvait photographe, elle est hôtesse d’accueil. Julie a toujours trouvé son prénom nul, elle aurait préféré un prénom original, flamboyant. Elle partage sa vie et son appartement avec Milan, un musicien feignasse et pas passionné. Julie se croit libre, indépendante. Libre de picoler avec ses collègues le soir après son boulot, libre de boire des bières en regardant la télé, libre de prendre des cuites, d’être malade toute la nuit et de se réveiller avec une gueule de bois. Elle n’aime pas les enfants, les pavillons de banlieue, les voitures familiales, les conjoints, les apéros sans alcool. Mais un jour Pénélope, sa meilleure copine, depuis le collège, celle avec qui elle a fait les 400 coups, lui annonce sa grossesse. Et là, devant les jouets premier âge du Leclerc, Julie pleure. Elle pleure à l’arrêt de bus, elle pleure encore en rentrant chez elle. Elle pleure parce que tous ses amis deviennent parents, elle pleure parce qu’elle a raté l’occasion d’embrasser Joël, le photographe de son boulot dont elle est folle, elle pleure parce qu’elle a rompu avec Milan, elle pleure parce qu’elle s’est fait virer…
Julie, c’est la copine qu’on a tous eue, un peu en marge, un peu punk, qui refuse de grandir, qui a peur du monde des adultes, et cache son appréhension derrière un comportement d’éternelle ado qui fuit les responsabilités. C’est la copine qu’on plaint un peu, on se demande toujours quand elle va se ranger et en même temps, on envie sa liberté.
Un roman, pétillant, dans l’air du temps, qui se lit tout seul, et en même temps qui amène le lecteur à se poser des questions existentielles. Une lecture très très agréable, pas toujours politiquement correcte mais c’est ce qu’on aime, non ?!
Merci Babelio et les Editions Intervalles – Aussitôt reçu, aussitôt lu et approuvé ! A lire et à offrir ♥
Les adultes n’existent pas / Sylvia Hansel – Editions Intervalles – mai 2018 – 205p

Le guerre de Syrie racontée par Rima, une fillette qui a la tête dans les histoires, les mots et les couleurs. Rima lit beaucoup, dessine aussi, et s’invente des planètes. Rima est une fillette particulière qui ne parle pas sauf pour réciter le Coran ou le Petit Prince et dont les jambes se mettent en mouvement dès que sa maman détache la cordelette qui relie leurs poignets. Mais un jour tragique, sa maman disparaît lors d’un contrôle policier et Rima, blessée est conduite dans un hôpital/prison. Orpheline, c’est son frère, un adolescent combattant qui vient la chercher et la cache, et l’entrave pour la protéger, pour l’empêcher de marcher. Seule, dans un souterrain, attachée à un vasistas, sans électricité, avec quelques victuailles, Rima regarde la guerre par la fenêtre à barreaux et raconte, par écrit. Elle décrit des choses terribles en plus de la guerre, la solitude, la faim, la peur mais en toute ingénuité et clairvoyance et s’adresse à celui ou celle qui découvrira son journal.
C’est une histoire de retrouvailles. Celles que Mathieu, acteur quinquagénaire oublié tente avec Antoine, son fils, guitariste et chanteur sur la voie du succès. Malgré leur passion commune pour la musique, leur relation n’est pas évidente, Mathieu a quitté Florence lorsqu’ Antoine était bébé et ne s’est jamais occupé de son fils. Ils vont apprendre à se connaître, à s’accepter, se pardonner et à s’aimer
Lu en juin dans le cadre des talents de Cultura 2018
Lu en juin dans le cadre des Talents Cultura 2018
Lu en juin dans le cadre des Talents Cultura 2018
Lu en juin dans le cadre des Talents Cultura 2018
Lu en juin dans le cadre des Talents Cultura 2018
Wolf Küper est un papa ambitieux qui a un travail très très important et très très bien payé, qui travaille beaucoup et tout le temps, et part souvent à l’étranger. Ses enfants, Nina 4 ans, Simon 6 mois et Vera son épouse, ne profitent pas beaucoup de lui. Mais Nina est une petite fille différente, une petite fille ‘’pas comme les autres’’, qui ne se satisfait pas des 10 minutes que son père lui accorde le soir. Elle, elle aimerait passer un million de minutes avec son père. Un rapport au temps qui fait réfléchir son père qui décide d’exaucer son souhait. Il démissionne, vend tout et la famille au complet part en voyage pour deux ans. C’est cette aventure que l’auteur raconte ; des paysages, des rencontres, des liens familiaux resserrés…
Dans les années 80, en Espagne, un an après la mort de son père, Dani Mosca décide de rapatrier son corps dans son village natal, au nord du pays. Il va profiter de ce long voyage dans un corbillard, pour revenir sur sa vie, se remémorer les bons et les mauvais moments, en une série de petits retours en arrière tantôt amusants, tantôt émouvants.