Lola lit L’homme qui ment

L_homme_qui_mentL’homme qui ment, c’est Lucien, dit Lulu, le père de Marc Lavoine, acteur (Le cœur des hommes) et chanteur (Les yeux revolver). Un mari volage, un père complice et un travailleur engagé dans la lutte contre le capitalisme. Marc Lavoine raconte son enfance dans les années 70, dans un pavillon de la banlieue sud de Paris, entre son frère de 2 ans son aîné, ses parents, Lucien et Michèle, sa mère jolie secrétaire triste qui souffre en silence des frasques de son mari et ses grands parents. La vraie vie sans paillettes ! Bon… Un récit, autobiographique à n’en pas douter, où j’ai retrouvé le charme discret de Marc Lavoine, la douceur de ses mots. Mais il n’a pas réussi à me faire aimer son père, un personnage pour lequel je n’ai eu aucune sympathie.


L’homme qui ment / Marc Lavoine – Editions Fayard 2015 – 192p

Lola lit Mon frère le Che

lecheOn connaît tous Ernesto Rafael Guevara dit le Che. Révolutionnaire marxiste, son célèbre visage orne quantité d’objets dérivés ; draps de plage, casquettes, tee-shirts, briquets et même mugs… Le Che n’aurait pas aimé tout ce mercantilisme, toute cette publicité autour de son nom. Ernesto était un homme de principe, d’idéologie, qui disait Je ne suis pas plus un héros qu’un mythe, je suis un idéaliste. Son frère Juan Martin Guevara en est persuadé, lui qui a partagé sa vie et ses engagements et c’est pour cette raison qu’il est sorti de l’ombre et décidé d’écrire. Ce livre n’est pas la biographie du Che, mais l’histoire d’une famille, d’une fratrie, d’hommes et de femmes. Une famille dont la particularité était d’abriter un des plus légendaires révolutionnaires de ce monde. Ernesto était un fils, un frère, un père aimant, rigoureux, droit, juste qui a consacré sa vie à lutter pour la liberté, contre l’impérialisme, à se battre pour ses idéaux, prêt à mourir pour ses convictions. Un homme de terrain, de combat, très éloigné de l’image figée qu’il reste de lui aujourd’hui, Au fur et à mesure que sa légende s’est amplifiée, sa pensée s’est dépréciée. Il est devenu une coquille magnifique mais vide écrit son frère qui voudrait que la mort de son frère ait servi à sa cause et pas à décorer des objets du quotidiens.

J’avais envie de le lire car je connais un peu la vie du Che qui fait partie de ces Grands Hommes de l’Histoire qui m’intéressent, sur lesquels je me suis documentée, et j’étais intriguée par la nature des relations au sein de la famille d’un tel personnage. Comment se construit-on quand on est le frère du mythique Che Guevara ? Juan Martin Guevara a répondu à mes questions avec simplicité et courage, dans ce livre qui parle d’amour, d’admiration et de respect que j’ai trouvé très émouvant.

Merci à Babelio et aux Editions Calmann Lévy


Mon frère le Che / Juan Martin Guevara et Armelle Vincent – Editions Calmann Lévy 2016 – 330p

 

Lola lit Ma maman est en Amérique, elle a rencontré Buffalo Bill ♥

mamamanDans les années 70, le jour de la rentrée des classes dans la nouvelle école, ce n’est pas maman qui vient chercher Jean 6 ans et son petit frère Paul, c’est Yvette, leur gentille nounou. Papa travaille beaucoup et maman n’est plus là. Jean fait la connaissance de sa voisine, Michèle, qui a 2 ans de plus que lui et accepte de jouer avec lui quand elle s’ennuie. Un jour, Michèle apporte à Jean une carte postale dans laquelle sa maman lui raconte ses aventures. Jean ne comprend pas pourquoi sa maman envoie ses nouvelles à Michèle, ni pourquoi il doit promettre de n’en parler à personne. Mais Jean est un petit garçon doux et raisonnable alors il garde le secret. Jusqu’à ce que son petit monde s’écroule.

Que de pudeur et de tendresse pour parler d’un sujet si grave. Inspiré de sa propre histoire, Jean Regnaud signe un magnifique roman graphique. La qualité du texte est mise en évidence par le charme des dessins d’Emile Bravo. Une bien jolie lecture dont je suis ressortie toute chose. <3 


Ma maman est en Amérique, elle a rencontré Buffalo Bill / Jean Regnaud et Emile Bravo – Gallimard jeunesse 2007 – 123p

Lola lit Le Grand Méchant Renard ♥♥♥

renardLe renard comme tous les matins se lève affamé et part vers la ferme d’un pas décidé. Et comme tous les matins, la poule qu’il essaie d’effrayer le pourchasse et le frappe avec un bâton sous l’indifférence des autres animaux de la ferme. Et comme tous les matins, Renard repart bredouille et humilié. Renard est faible et lâche, il a autant de charisme qu’une limace dans un pot de sel, pourtant, il essaie de suivre les conseils du loup, prend l’air méchant et grogne mais non, ça ne marche pas et Renard doit se contenter des navets que lui offre trop gentiment le cochon jardinier de la ferme. Renard en a assez de ce régime végétarien, alors lorsque le Loup lui propose un plan pour enfin se faire un bon repas, Renard accepte ; il lui suffit de voler les œufs de la poule et d’attendre patiemment leur éclosion, les poussins, quand ils seront bien gras, seront partagés avec Loup. Mais dès leur naissance, Renard s’attache à ses petits qui le considèrent comme leur maman et développe un fort instinct maternel. Parent attentif et aimant, il s’investit activement dans l’éducation des poussins. Le Renard devient maman poule et les Poussins se prennent pour des renardeaux ! Alors évidemment quand le Loup vient réclamer sa part du gueuleton, les ennuis commencent …

Une belle galerie de personnages : Le Renard est touchant, les poussins sont drôles, et les poules qui ont monté un club d’extermination de renards, hilarantes, les personnages secondaires sont tout aussi intéressants. Quant au Loup, il m’a fait pensé à l’acteur Louis Jouvet. Une jolie histoire, drôle et émouvante, des dialogues savoureux, des situations cocasses. Et des dessins très expressifs, aux couleurs douces.

J’ai adoré ce Grand Méchant Renard ? que j’ai retrouvé dans une histoire interactive ici


Le grand méchant renard/Benjamin Renner – Editions Delcourt, Collection Shampooing 2015 – 192p

Lola lit Alex au pays des livres

Lu pour le Comité de Lecture Jeunesse – Massy 91

La couverture colorée est très attirante et bien illustrée et l’épigraphe prometteuse. Malheureusement cette première bonne impression se dissipe quand on feuillette le livre, le texte est assez dense, les illustrations trop rares, et le tout en noir et blanc-cassé.

alexaupaysAlex est un petit garçon qui ne s’intéresse pas du tout aux livres qui l’ennuient, lui font perdre son temps et l’énervent ; il est atteint de la Bleuïte, une maladie très grave qui touchent les allergiques aux livres. Alors quand la maîtresse annonce une visite à la bibliothèque, Alex s’affole. Heureusement sa copine Mina, amoureuse des livres, lui promet que tout va bien se passer. Arrivé à la bibliothèque, Alex entend une voix tout droit sortie d’une étagère, qui l’interpelle et lui ordonne de suivre les flèches tracées sur le sol. Mais elles apparaissent et disparaissent au fur et à mesure qu’il s’approche, il finit par se perdre, paniqué il court et percute une étagère qui s’ouvre. Alex pénètre alors dans une salle d’attente comme chez le médecin où patientent un vieil homme, un jeune homme, une vieille dame et son chat et un garçonnet. Tout à coup le tableau posé sur le mur s’anime, c’est la pagaille dans la salle, chacun se lève pour passer en premier. Mais le gribouillis-monstre sorti du tableau demande au Père Noël, au Prince, à la Marquise de Carabosse et au Petit Poucet de se calmer et convoque Alex, qui a reconnu la voix de la bibliothèque, dans son bureau. Là, assis sur une montagne de livres, il explique à Alex que dorénavant, il est le nouveau gardien des livres, son travail consiste à nettoyer, ranger, réparer, mais aussi traduire, retrouver ou imaginer les histoires incomplètes… et il lui met entre les mains un conte russe dont les mots ont été effacés. Alex doit rentrer dans le livre, LIS, LIS, LIS lui crie le monstre ! Et voilà Alex devenu Alexovitch face à Godzillac, le dragon à trois têtes, qui menace la princesse. La fin est plutôt attendue, Alex terrasse le dragon sous le regard enamourée de Minouschka la très belle fille du Tsar des Bonbecs. C’est la fin du conte russe mais pas encore celle de l’histoire d’Alex le petit garçon allergique aux livres qui, absorbé par sa lecture, n’a pas entendu sa classe quitter la bibliothèque. La fin de la fin est très jolie et poétique, c’est Mina qui prend tout doucement la main d’Alex qui semble hypnotisé par son album et l’histoire qu’il raconte, et ils partent tous les deux main dans la main.

C’est une jolie histoire, servie par des personnages sympathiques, particulièrement la maîtresse qui est très drôle. Malheureusement, c’est assez confus, il y a beaucoup trop de petites infos secondaires qui pourraient désorienter les enfants.


Alex au pays des livres / Christine Beigel, illustré par Marine Blandin – Oskar éditeur, collection Ottokar 2016 – 60p

Coups de Coeur

‘La lecture est une amitié’

une bien jolie pensée que je partage avec Marcel Proust

et ces derniers temps, j’ai rencontré des amis formidables,

       lechagrindesvivants nosannéessauvages landfall en-attendant-bojangles (1)

latrace seethaler-une-vie-entic3a8re 3_lumieres

Merci à

Gallimard, Presses de la Cité, Gallmeister, Finitude et Sabine Wespieser

pour ces belles histoires ♥

Lola lit Le chagrin des vivants ♥

lechagrindesvivantsLe Chagrin des vivants a tout bon ! L’écriture est élégante et toute en sensibilité, l’histoire parfaitement menée, bien documentée, les personnages sont incroyablement riches. L’émotion est au rendez-vous de ce sublime roman dans lequel, dès les premières pages, je me suis sentie bien, confortablement installée dans cette histoire. Dès le début, rien ne m’a heurtée, rien ne m’a gênée, j’ai eu envie d’aller à la rencontre de ses trois femmes, merveilleusement racontées par Anna Hope. Dans l’Angleterre de l’après Première Guerre, Ada, 55 ans, Evelyn la quarantaine et Hettie 19 ans vivent les 5 jours qui précédent l’arrivée de The Unknown Warrior, qui a quitté les champs de bataille français pour rejoindre l’Abbaye de Westminster de Londres où il sera enterré le 11 novembre 1920. Le pays exsangue essaie de relever la tête, renaître de ses cendres, revivre, ce qui est impossible à Ada et Evelyn, à qui la guerre a arraché un fils unique à l’une et un fiancé à l’autre. Leur vie est scellée par la tristesse, le tourment et la colère ; Ada ne peut se résoudre à la mort de Michaël, et Evelyn, veuve blanche car non mariée, refuse celle de Fraser. Quant à Hettie, elle profite de sa jeunesse et danse, danse pour fuir l’appartement qu’occupent sa mère, aigrie par son veuvage, et son frère, rentré abattu du front. Ces trois femmes sont étrangères et pourtant un homme, le capitaine Edouard Monfort, est à la croisée de leurs chemins. Au fil de ces 5 journées, on assiste avec beaucoup d’émotions à leur réveil, elles vont chacune reprendre pied et choisir le chemin de la vie. Magnifique ! 


Le chagrin des vivants / Anna Hope – Editions Gallimard 2016  Collection Du monde entier – 400p – Wake 2014

Lola lit Celle que vous croyez

cellequevouscroyezPour surveiller son jeune amant Jo qui la mène en bateau, Claire Millecam, la cinquantaine crée un profil fictif sur facebook, elle garde son prénom, s’invente des origines portugaises, et allège le poids de ses années. Ainsi Claire Antunès, 24 ans, approche KissChris, un copain de Jo chez qui il vit. Photographe, amateur de jolies filles, Christophe craque vite pour Claire la douce qui se prend au jeu jusqu’à en oublier les raisons de cette imposture. Lui, très amoureux, veut la rencontrer mais Claire réussit à le maintenir à distance en s’inventant des déplacements professionnels puis un petit ami envahissant et jaloux. Mais KissChris insiste, il le sait, ils sont faits l’un pour l’autre. Claire hésite, le quitter, lui avouer la vérité au risque de le perdre, la situation est inextricable, cet amour impossible.

Ça c’est la première partie racontée par Claire Millecam à Marc, le psy de l’hôpital où elle est internée, et pour moi, ça commence plutôt bien, avec une histoire intrigante dans l’air du temps même si j’ai trouvé un peu trop caricaturales les réflexions féministes sur les femmes de 50 ans « périmées », perdues pour l’amour (j’en connais plein qui, loin d’être perdues, l’ont enfin trouvé !)

Puis vient l’audition du fameux docteur Marc qui nous donne lecture d’un texte intitulé Les fausses confidences de Claire Millecam, la même histoire ou presque, dont la fin très différente aurait été écrite par on ne sait qui.

Et enfin, le brouillon d’une lettre dans laquelle l’auteur, prénommée Camille, explique à son éditeur pourquoi elle a écrit cette histoire, qui encore une fois diffère des précédentes, tout en restant suffisamment proche pour nous embrouiller.

Je vous épargne l’épilogue où il est question de Paul Millecam, le mari et de Katia, la nièce supposée suicidée dans la première fin puis ressuscitée dans la deuxième, qui a ajouté à ma grande confusion. Malheureusement à trop vouloir brouiller les pistes, Camille Laurens m’a perdue en route.


Celle que vous croyez / Camille Laurens – Editions Gallimard 2016 – 186p

Lola lit Billie

billieLorsque Frank la supplie de l’accompagner à une randonnée à dos d’âne dans les Cévennes pour les beaux yeux d’un mec, Billie, 45 ans, sans enfants, célibataire tout juste sortie d’un énième chagrin d’amour, sait bien que ce n’est pas une bonne idée, mais elle ne peut rien refuser à son Franky. Mais après une dispute entre Billie et un des marcheurs et un faux mouvement, les deux amis font une chute dans une crevasse. Franky blessé à la jambe, ne peut se relever et perd connaissance. Lorsque la nuit arrive, Billie, assoiffée, affamée, transie de froid et effrayée que son ami, qui ne lui répond plus, soit dans le coma, repère une petite étoile qui scintille dans la nuit et lui fait une prière pour l’arrivée rapide des secours. Et Billie qui n’a jamais rien dit d’elle, de son enfance, raconte sa rencontre avec Franck qui a changé sa vie. Quelques heures pour se confier comme elle ne l’a jamais fait, pour raconter son enfance, l’abandon de sa mère parce qu’elle était « un bébé déjà trop chiant » lui a dit son père, lui un sale type, remaqué a une alcoolo à qui il a fait une flopée de mômes auxquels il apprend à tirer à bout portant sur des chatons. La vie de gitans dans une caravane, posée sur un terrain vague, la manque d’hygiène, le manque d’avenir, le manque d’amour, mais des taloches et des humiliations à la pelle. Et puis la rencontre avec Franck Muller, fils d’un adepte de la théorie du complot, le bouc émissaire du lycée, à l’occasion d’un spectacle de fin d’année où ils doivent se donner la réplique dans On ne badine pas avec l’amour. Petit à petit, pendant ces vacances de Pâques, chez la grand-mère aimante de Frank, ils vont s’apprivoiser au rythme des répétitions et se comprendre sans se parler . Le spectacle est un succès, mais ils se perdent, se retrouvent, et ne se quittent plus.  Dans son trou, Billie parle, pleure sur son passé et sur l’avenir et s’endort à l’aube. 

A son réveil, Billie va-t-elle abandonner ? Ou bien se battre comme elle l’a appris au côté de Frank ? Bon je vous ajoute un peu de suspens mais n’allez pas croire que vous allez lire un bon thriller ?D’ailleurs n’allez pas croire que vous allez lire un bon livre non plus. Pour moi, ce roman est plus que moyen, heureusement qu’il n’a que peu de pages. Dans une langue plutôt grossière, Billie nous raconte sa vie de pauvre fille et celle de son souffre douleur de pote avec leur gros lot de misère,de malheur, de situations glauques, ça manque d’émotions, de vécu. Et hop soudain grâce à un petit héritage de 11000 euros, et en quelques pages, les voilà à Paris changés en bobos, lui designer de bijoux, elle designer fleuriste, les cheveux multicolores et affublée d’un chien à la fourrure coordonnée ?

Billie, j’ai décidé de le lire pour me reposer de mes dernières lectures éprouvantes, j’y suis allée les yeux fermés. De Gavalda j’ai lu Ensemble c’est tout, Je l’aimais, L’échappée belle, de jolies histoires servies par de belles personnes bourrées de bons sentiments, des lectures plutôt agréables. Je ne comprends pas toujours les virages que prennent certains auteurs. Le plus déroutant pour moi c’est que l’auteur a dit dans un entretien sur France Inter à la sortie du livre « Billie est la plus jolie chose qui me soit arrivée depuis que j’écris«  (à écouter ici)


Billie / Anna Gavalda – Editions Le Dilettante 2013 – 224p

Lola lit Nos années Sauvages ♥

Comment raconter Nos années Sauvages sans n’en rien dévoiler ? 

nosannéessauvagesUne quatrième de couverture qui nous promet une histoire de famille qu’on imagine évidemment avec secrets, jalousies, drames, réconciliations… Et effectivement, il s’agit bien de l’histoire d’une famille qui, première surprise, commence au milieu, parce que la narratrice Rosemary veut suivre le conseil que son père lui a donné, lorsque petite fille, elle était si bavarde « Passe le début. Commence au milieu ». 1996 le début du milieu donc de l’histoire de Rosemary qui, à 22 ans, vit en coloc avec l’aimable et paisible Todd et entame sa cinquième et laborieuse année d’étude en Californie, loin de chez ses parents dont elle est la seule enfant depuis la disparition de son frère Lowell 10 ans auparavant, 7 ans après celle de leur sœur Fern. Au fil des pages, Rosemary nous livre ses souvenirs, et essaie de reconstruire son histoire. Une enfance heureuse entre son frère, sa sœur et ses parents, et puis ce réveil douloureux, un matin, dans une nouvelle maison, sans Fern, qu’elle ne reverra plus jamais et ce silence, dont elle s’entoure, ne plus rien dire pour ne, surtout, rien savoir de ces disparitions. Alors Rosemary va grandir sans comprendre, sans oublier, tout en essayant de ne pas se souvenir, ne pas regarder la vérité en face. Jusqu’à ce jour de 1996 où Ezra, le gardien de son immeuble la prévient qu’un jeune homme est passé la voir, celui qui va lui donner les clefs pour comprendre. [et nous aussi]

Incroyable roman très bien écrit, qui m’a surprise, accrochée, retenue, je me suis sentie concernée par les thèmes abordés. Et même si les infos très nombreuses, et la chronologie incertaine brouille un peu le début du roman en le rendant confus, j’ai su que je ne devais pas le lâcher, que lorsque viendrait l’explication, elle serait surprenante et que j’en serais bouleversée. J’ai été happée par l’histoire de cette famille, l’expérience qu’elle a vécue, l’épreuve qu’elle a traversée. A lire pour vibrer !


Nos années sauvages/Karen Joy Fowler – Éditions Presses de la Cité 2016 – 365p –

We Are All Completly Beside Ourselves 2013