Lola découvre Tout un monde d’animaux

La maison Deyrolle, étonnant cabinet de curiosités depuis 1831 est installée rue du Bac à Paris. C’est l’une des plus célèbres maisons d’entomologie et de taxidermie de Paris et une référence dans le domaine des sciences naturelles et de la pédagogie. Deyrolle est aussi engagé dans la pédagogie et l’art et lorsqu’elle collabore avec les Editions Gründ, ça donne une petite merveille !

Tout un monde d’animaux est un livre-jeu, à chaque page on donne à l’enfant quelques infos et on lui demande de chercher un ou plusieurs animaux. Dans ce livre, c’est au beau milieu de sublimes planches illustrées que se cachent les animaux à retrouver ; A la ferme, Plumes et poils, Sous les tropiques, An Afrique, Au royaume des oiseaux… Les enfants joueront à cache-cache avec des papillons, des araignées, des tigres, des mille-pattes, des caméléons et bien d’autres spécimens. 12 planches magnifiques que j’ai tout de suite eu envie de découper pour les accrocher sur les murs de mon salon. Mais je me suis raisonnée et je vais plutôt offrir ce magnifique livre à une petite fille qui va l’adorer. Quant à moi, j’ai déjà rempli mon panier sur la boutique du site


 

Lola lit Partie Italienne

Partie italienne par ChoplinGaspar est un artiste français, très demandé. Tellement qu’il décide de partir en Italie, officiellement pour travailler sur sa prochaine conférence commandée par le musée d’art de Lausanne, mais surtout pour fuir les sollicitations pressantes d’Amandine, sa très/trop enthousiaste attachée de presse aux multiples projets. Arrivé à Rome, il pose son échiquier sur la terrasse d’un café du Campo de’ Fiori, une place romaine très prisée, qui a gardé le charme de l’Ancienne Rome avec son marché pittoresque et en son centre, la statue de Giordano Bruno, un moine philosophe aux idées très libérales qui lui valurent d’être condamné pour hérésie et brûlé sur le bucher par l’église en 1600. Des joueurs de passage s’attablent et disputent des parties avec Gaspard. Un jour, c’est une jeune femme hongroise qui prend place face à un Gaspard sous le charme, et qui s’avère être une excellente joueuse. De parties d’échecs en balades et en confidences, Gaspard et Marya vivent une belle histoire sur fond de Dolce Vita. Mais le passé de Marya renferme quelques douleurs que Gaspard consent à partager.

Un court roman avec une jolie ambiance, beaucoup de délicatesse, un soupçon de sensualité et un brin de mélancolie. Mais pas seulement puisqu’il y a aussi des infos intéressantes sur les échecs ainsi que la sombre implication du Vatican dans la fuite des dirigeants nazis qui auraient rejoint l’Argentine habillés en soutane.

Je suis ravie d’avoir rencontré cet auteur que je ne connaissais pas !


Partie italienne / Antoine Choplin – Editions Buchet-Chastel – aout 2022 – 176p

Lola lit Les enfants endormis ♥

Les enfants endormis par PasseronAnthony Passeron est né en 1983, l’année où une équipe de chercheurs de l’institut Pasteur dirigée par Luc Montagnier parvient à isoler le LAV, le virus responsable du sida. Dans ce premier roman, l’auteur remonte le temps sur les traces du virus, dans les plus grands labo français et américains, auprès de chercheurs de renom, dans un parcours scientifique et médical dont on se demande parfois quels étaient les enjeux. Parallèlement, Anthony Passeron retrace la courte vie de son oncle Désiré, jeune héroïnomane, qui décède du sida au début de l’épidémie lorsqu’on disait cette maladie honteuse, parce qu’elle faisait des ravages chez les gays et les junkies.

C’est un excellent premier roman que j’ai trouvé passionnant. Les chapitres consacrés au sida sont bien documentés et très rythmés, comme dans un thriller, on sent l’urgence, on perçoit la tension, les enjeux, les jalousies, les guerres déclarées ou non. Tous n’ont pas les mêmes motivations dans cette course à la découverte, et le malade peut être considéré comme un animal de laboratoire. La partie autobiographique est particulièrement émouvante, l’amour inconditionnel de cette famille que l’incompréhension et la honte accompagne sur ce douloureux parcours.

Anthony Passeron n’a pas connu Désiré, mais il lui rend un bel hommage dans son roman. Un vrai gros coup de cœur

(Et dire que j’ai failli passer à côté tant je trouvais cette couverture d’une laideur rebutante ! Les photos auraient peut-être méritées d’être à l’intérieur, comme dans un album de famille. Le titre  fait référence aux jeunes drogués que l’on trouvait endormis juste après l’injection d’héroïne.)


Les enfants endormis / Anthony Passeron – Editions Globe – aout 2022 – 288p

Lola lit Mon acrobate

Mon acrobate par PivotZoé, huit ans, en vacances chez sa copine Chloé est fauchée par un chauffard et décède sur le coup. Izia et Etienne, ses parents restés à Paris, sont dévastés. J’ai cherché longtemps le mot pour dire leur état ; j’aurais pu écrire ravagés, détruits, à terre, saccagés… Aucun ne convenait vraiment pour décrire l’abomination de la perte de son enfant, tant ce drame est terrifiant, incompréhensible, abominable, ingérable, ignoble, injuste… et là j’en trouve plein des mots, qu’il faut mettre tous ensemble parce que seuls, ils ne sont pas encore assez forts. 
Izia et Etienne ont donc perdu Zoé, leur fille unique, leur rayon de soleil, une petite fille jolie, drôle, intelligente, particulière, exceptionnelle évidemment. Ils sombrent dans le désespoir, l’immensité du chagrin, le gouffre du manque, mais chacun a sa manière : Izia se renferme, veut rester seule avec le souvenir de Zoé quand Etienne voudrait partager cette douleur. Il finit par quitter l’appartement sans se résoudre à perdre sa femme. Commence alors pour chacun d’eux le chemin de la résilience. Lui s’isole en Province près de la nature et lui envoie des couchers de soleil, elle monte une entreprise qui s’occupe des affaires des décédés pour soulager les familles endeuillées. Elle trie, encartonne, dispatche, vend… Et bientôt, engage Samuel qu’elle choisit parce que c’est un jeune costaud, pas très bavard et plutôt introverti.

Un roman bouleversant sans gnangnan. Ici on ne s’apitoie pas, on accompagne Izia et Étienne avec discrétion, empathie et délicatesse. Les personnages et leur douleur sont authentiques et pourtant il s’agit bien d’une fiction, ce qui permet le recul nécessaire à ce genre de lecture. C’est aussi une belle histoire d’amour entre ces parents orphelins de leur enfant ♥


Mon acrobate / Cécile Pivot – Calmann Levy – aout 2022 – 304p 

Lola lit L’homme qui danse ♥

L'homme qui danse par JestinArthur fait ses premiers pas sur le dance floor de La Plage à l’occasion de l’anniversaire de Vincent. A 10 ans, il est sommé par l’oncle de Vincent d’inviter une fille et de la faire danser. Terrifié, Arthur est bloqué sur la piste, incapable de faire un mouvement. Devenu ado, il y retourne avec « la bande à Vincent », toujours incapable d’aborder une fille, incapable de « choper », l’activité pourtant cruciale des copains. Mais avec son corps maigrichon, ses bras ballants, sa timidité, Arthur n’a pas vraiment confiance en lui, ni en les autres d’ailleurs. Mais ses pas, toujours, le ramènent sur le parking de La Plage. De la salle de sport au club de danse, au fil des années, Arthur s’améliore et devient le Michael Jackson de La Plage, sous le regard bienveillant de la barmaid. Mais il ne parvient toujours pas à se débarrasser de ses complexes et peine à trouver sa place dans la vie. La Plage, où il passe toutes ses soirées, est son refuge mais pourrait-elle devenir sa prison ?

J’avais beaucoup aimé La chaleur, le premier roman de Victor Jestin, Prix Femina des lycéens 2019, en cours d’adaptation cinéma (youpi !). Il y était déjà question d’un jeune homme tourmenté qui n’entrait pas dans le moule. Dans la Plage, il nous transporte dans une boîte de nuit de province où les jeunes et les moins jeunes se réunissent pour se divertir, passer le temps, boire, faire des rencontres… Et on y est ! Les bass font boum boum, les lumières s’affolent, la piste est pleine, les corps se touchent, se frottent, s’atirent ou se repoussent, ça sent la transpi et l’alcool, les filles se remaquillent dans les toilettes sous les néons qui leur fait une figure pâle de zombie. Ça sent aussi la solitude, la tristesse, c’est toujours un peu glauque les boîtes de nuit de province.

J’ai retrouvé ce qui m’avait plu dans La chaleur, l’écriture soignée, les personnages attachants, l’atmosphère parfaitement décrite. Peut-être que le jeune auteur trouve l’inspiration dans sa propre vie, tant tout est crédible, vivant et sans fausses notes. Encore un coup de cœur pour ce deuxième roman ♥


La plage / Victor Jestin – Editions Flammarion – aout 2022 – 192p

 

Lola lit Vivre vite

Vivre vite par GiraudC’est au moment de signer le compromis de vente de sa maison sous la pression des promoteurs immobiliers que Brigitte Giraud revient sur les conditions tragiques de l’achat de cette même maison vingt ans avant. Nous sommes en 1999, l’année de la grande éclipse, Brigitte et Claude ont envie de sauter le pas, faire le grand saut, acheter une maison avec un jardin, un gentil cocon pour y nicher avec Théo, leur petit garçon. Claude la quarantaine est passionné de musique et de moto et Brigitte écrit. Ils rêvent de remplir cette maison de chansons et de copains, de rire et de bonheur. Mais le 22 juin, à quelques jours de l’emménagement, Claude se tue dans un accident de moto. C’est donc seule avec Théo, hébétée, endeuillée, rompue de chagrin et d’incompréhension que l’auteure s’installe. (En 2001, elle écrit A présent (Stock)

Vingt ans après Brigitte Giraud revient donc sur les conditions de cet accident et déploie un interminable cortège de vingt-trois SI : Si elle ne s’était pas enorgueillie auprès de sa mère de l’existence d’un garage, auquel tenait tant Claude, celle-ci n’en aurait pas parlé à son frère et ils n’auraient pas abrité, le temps d’un week-end, le monstre meurtrier à deux roues, la Honda CBR Fireblade, interdite au Japon car jugée trop dangereuse, capable d’atteindre des pointes de vitesse record, et que Claude a eu envie de chevaucher. Si Claude avait écouté Don’t panic, le morceau de Coldplay au lieu de Dirge, 3 »27 contre 5 »44. 127 secondes. Claude n’aurait pas croisé la route de la 2CV de Denis R qui arrivait pourtant à faible allure sur la voie inverse et qui avait changé d’itinéraire au moment de prendre le volant.

L’auteure nous entraîne dans notre monde de hasards, de coups du sort, de détails insignifiants qui bouleversent, anéantissent. Avec des si, on mettrait Paris en bouteille, avec ses Si Brigitte Giraud ressuscite Claude avec douceur et nostalgie. De là à figurer parmi les huit romans sélectionnés pour le prix Goncourt 🤔


Vivre vite / Brigitte Giraud – Editions Flammarion – aout 2022 – 208p

Lola lit Chien 51

Chien 51 par GaudéJe ne suis amatrice ni de polars ni de SF mais j’ai aimé tous les romans de Gaudé alors un roman policier dystopique classé en Littérature Blanche et écrit par Gaudé ne pouvait que m’intriguer.

Dans un futur qui pourrait être proche, un puissant groupe international rachète les pays en faillite.  Lorsque la Grèce est passée aux mains de GoldTex, Zem Sparak a dû quitter son pays natal et a rejoint Magnapole, où vingt ans après, il occupe les fonctions de policier dans la zone 3 où il côtoie la misère et la violence sous des pluies acides et une chaleur suffocante. La ville est divisée en 3 zones : la 1 est réservée aux puissants, aux dirigeants, c’est la zone du pouvoir. La zone 2 est pavillonnaire, propre, commerçante, les gens y sont éduqués et en sécurité. Ces 2 zones sont protégées par un dôme qui évite à leurs habitants privilégiés, les désastres d’un dérèglement climatique meurtrier. La troisième zone accueille tous les autres, pauvres, ouvriers, laissés pour compte ainsi que les immigrés rachetés avec leur pays, une sorte de Cour des Miracles dont personne ne sort sans un laisser-passer. Zem survit grâce à une drogue qui lui permet de se transporter dans le passé en Grèce et de revivre ses souvenirs. Lorsqu’un cadavre éventré est retrouvé dans un terrain vague, Zem se retrouve sous les ordres de Salia Malberg, une jeune inspectrice autoritaire et ambitieuse de la zone 2. Cette enquête va les mener dans les couloirs du pouvoir et de la politique.

Dans ce monde futuriste effrayant mais crédible, l’atmosphère est étouffante et la violence prégnante, les personnages sont intéressants et riches, les thèmes d’actualité (réchauffement climatique, pays en crise, injustice sociale, superpuissance des grosses entreprises …), l’intrigue bien menée. J’ai réussi à trouver un peu de tendresse entre certains personnages; Pour moi, l’esprit de Gaudé s’incarne particulièrement dans le personnage de la jeune fille qui se donne à un homme puissant pour sortir de sa condition et de la zone 3, les chapitres qui la concernent où elle se raconte sont puissants, dommage que son passage dans le roman soit si court !


Chien 51 / Laurent Gaudé – Editions Actes Sud – aout 2022 – 304p 

 

 

Lola lit Trois sœurs

Je voulais le lire ce roman même si je n’ai aucun souvenir de cet évènement qui a eu lieu en juillet 2018. Les sœurs Khatchaturian, Krestina, Anguelina et Maria, 17, 18 et 19 ans, ont assassiné leur père. L’une l’a aspergé de bombe lacrymo, la deuxième l’a frappé avec un couteau de cuisine et la dernière lui a asséné des coups de marteau sur le crâne. Puis elles se sont laissé glisser contre le mur de leur appartement moscovite et ont attendu la police, baignées dans une mare du sang de leur bourreau. Mikhaïl Khatchaturian était une ordure, à la maison, il punissait, insultait, humiliait, battait, torturait, violait, sa femme et ses enfants. Mais à l’extérieur, il était parfait dans son rôle de prédicateur, aidant son prochain, distribuant argent et accolades. Depuis qu’il avait jeté sa femme et son fils dehors, c’était pire encore pour les 3 sœurs. Quand Mikhaïl Khatchaturian a été hospitalisé pour dépression, elles ont enfin respiré, toute étonnées de voir leurs amis installés dans le fauteuil du père à boire des bières, à discuter et à rire. Alors quand il est revenu à l’appartement, en un regard, elles ont su qu’elles ne supporteraient plus.

Un fait divers sordide dans un pays où les violences conjugales doivent être réglées à la maison. Un pays où le patriarcat règne en maître dès qu’il s’agit d’affaires familiales. Un pays où la police ne se déplace pas lorsqu’une femme appelle au secours sous les coups de son mari. Un pays où une loi favorise la dépénalisation des violences domestiques depuis 2017. Un pays où on console les femmes battues avec ce proverbe « s’il te bat, c’est qu’il t’aime ». Heureusement l’histoire des trois sœurs a provoqué une vague de compassion et d’indignation chez une partie de la population russe qui voudrait voir évoluer les lois de leur pays et la prise en charge de ce fléau.

L’autrice a imaginé le calvaire des sœurs sans voyeurisme, sans descriptions glauques. Elle nous plonge dans ce pays qui divise, elle fait un parallèle avec ce qu’elle a vécu en Russie, un pays qu’elle aime et dont elle a étudié la langue. Elle y avait eu une relation amoureuse avec le complexe Mitia, qui l’aimait passionnément en société, tout en l’insultant en tête à tête. Un excellent premier roman !


Trois soeurs / Laura Poggioli / Editions L’Iconoclaste – aout 2022 – 320p

Lola lit Arpenter la nuit ❤️

Adepte des concours de poésie, l’autrice Leila Mottley a 17 ans quand elle écrit ce premier roman. Elle explique que c’est suite à un fait divers en 2015, l’histoire sordide de l’exploitation sexuelle de mineures par des policiers d’Oakland. Le scandale éclate en 2016, toute la presse s’empare de l’affaire qui fait grand bruit mais pas un article sur les jeunes filles victimes. Indignée, Leila Mottley donne vie à Kiara. Une jeune afro-américaine de 17 ans qui vit seule avec son frère aîné Marcus dans un appart pourri depuis que leur père est mort et que leur mère est en hôpital psychiatrique. Persuadé, à tort, d’avoir du talent, Marcus se consacre uniquement à la musique laissant à Kiara la charge de glaner quelques dollars pour les nourrir et payer le loyer. C’est sans s’en rendre vraiment compte qu’elle va sombrer dans le monde de la nuit, dans la prostitution et la violence. La journée, elle s’occupe de Trévor, le fils de sa voisine junkie, comme une petite maman, et attend de sa meilleure amie Ale qu’elle la materne un peu.

J’ai été frappée par l’écriture de cette jeune romancière : Kiara, la narratrice, partage son quotidien, ses émotions, ses sentiments. C’est puissant et candide ; déconcertant . Kiara dédramatise, arrange le monde à sa manière, réagissant à des situations graves exactement comme une ado.

Tout sonne très juste dans ce roman que j’ai adoré ❤️


Arpenter la nuit / Leila Mottley – Editions Albin Michel – aout 2022 – 416p

Titre original Nightcrawling traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Pauline Loquin

Lola lit Un miracle

Un miracle par MasLe roman s’ouvre sur une nuit de juillet 1830 à Paris, vers 23h, la novice Catherine Labouré de la congrégation des Filles de la charité de Saint Vincent de Paul, conduite par un enfant auréolé de lumière, voit la Vierge. De nos jours, à Paris, soeur Rose annonce à soeur Anne qu’elle a eu une vision : soeur Anne va rencontrer la Vierge en Bretagne ! Alors lorsqu’une place se présente à Roscoff, soeur Anne pleine d’espoir propose sa candidature et prépare sa valise. Et un jour en face de Roscoff, sur l’île de Batz, la rumeur gronde : Isaac, un enfant du pays pourtant non croyant dit avoir eu une vision ; une femme blonde et douce lui est apparu et lui a parlé. Dans ce pays où religions et superstitions se côtoient, certains se pâment, d’autres se méfient. Lorsque Isaac annonce un miracle, la foule curieuse, avide et jalouse, se presse sur le promontoire.

Pour ce second roman, l’autrice réussit une fois encore à nous plonger dans un univers très particulier où l’on  croise une galerie de personnages crédibles aux portraits plutôt bien brossés. Toutefois, malgré un début passionnant, j’ai trouvé que l’histoire tournait un peu en rond. J’ai préféré le thème de Le bal des folles mais j’ai bien hâte de connaitre le sujet de son troisième roman ♥


Un miracle / Victoria Mas – Editions Albin Michel – aout 2022 – 224p