Lola lit l’enragé ♥♥♥

Avec un nom pareil, pas étonnant qu’il ait fini à Belle-Ile en mer ! Jules Bonneau homonyme du bandit anarchiste et sa célèbre bande n’est pourtant pas un criminel. Abandonné par sa mère à 5 ans, malaimé par ses grands-parents auxquels son père alcoolique l’a confié, Jules vole 3 oeufs parce qu’il a faim. A 13 ans, il est arrêté pour complicité d’incendie, sa famille ne souhaitant pas le récupérer, il est envoyé dans la colonie pénitentiaire maritime et agricole Haute Boulogne de Belle Ile en mer jusqu’à sa majorité. La vocation de ses maisons est de « redresser » les enfants par le travail mais la violence des humiliations, des coups et des punitions s’abat quotidiennement sur les enfants dont les plus jeunes ont tout juste 12 ans. Jules rebaptisé la Teigne, encaisse et rêve d’évasion mais « l’océan c’est [leur] gardien le plus cruel. Celui qui [les] surveille, qui [les] épargne ou qui [les] assassine. » et il y a peu d’espoir. Pourtant un soir d’août de 1934, les enfants se rebellent et 56 d’entre eux s’évadent. Une chasse à l’enfant est organisée sur l’île et 20 francs sont promis pour chaque enfant ramené à la police. Sorj Chalandon profite de cette mutinerie, qui rendit célèbre la colonie de Belle Ile, pour rendre sa liberté à Jules.

Lu en une nuit avec la rage au ventre et l’espoir au cœur. L’auteur, cet homme engagé, a mis toute l’humanité dans ce roman : du pire au meilleur de l’Homme. Sorj Chalandon écrit avec ses tripes, son cœur et sa tête pour nous livrer un roman vibrant de vérité. J’ai aimé ♥ J’avais aimé aussi Le quatrième mur


L’enragé / Sorj Chalandon – Editions Grasset – août 2023 – 416 p.

Lola lit Sauvage

Un beau portrait de femme que nous livre une fois encore Julia Kerninon. Après Liv Maria que j’avais beaucoup beaucoup aimé, me voilà avec une nouvelle meilleure amie. Ottavia Selvaggio est une jeune fille déterminée, audacieuse, indépendante, passionnée et libre. Son père tient la meilleure trattoria d’un quartier de Rome et souhaiterait la laisser à sa fille, mais Ottavia a un autre projet : faire la cuisine dans un restaurant oui ! Mais ce sera dans le sien où elle décidera seule ce qu’elle servira à ses clients. Son caractère bien trempé ne lui rendra pas que des services mais c’est une femme libre qui entend tracer sa route comme elle veut au détriment, sans doute, de sa vie familiale. Difficile d’être épouse et mère quand on travaille durement 20 heures par jour !

Ottavia entend mener une vie qu’elle a choisi malgré les difficultés et c’est bon de lire ça, ça met du vent dans les cheveux ! Bien sûr elle se taille la part du lion mais les hommes du roman ne sont pas oubliés, Cassio, Bensch et Clem ne sont pas des personnages secondaires, ils existent, sont  aimables. Quel plaisir de retrouver la plume de Julia Kerninon, j’ai eu envie de rire et de pleurer aussi au côté d’Ottavia ♥


Sauvage / Julia Kerninon – éditions L’Iconoclaste – aout 2023 – 300p

Lola lit La chambre des diablesses ♥

L’affaire des poisons est une série de scandales impliquant des empoisonnements survenus entre 1679 et 1682, sous le règne de Louis XIV, et qui secouèrent Paris et la Cour. Plusieurs personnalités éminentes de l’aristocratie furent impliquées, et ces affaires installèrent un climat hystérique de « chasse aux sorcières » et aux empoisonneuses, nous informe wikipedia.  442 accusés de commerce de sorcellerie, des condamnations plus ou moins grave allant de la peine de mort au blâme en passant par la torture, les galères, le bannissement, le fouet et l’amende honorable (certains ne manquaient ni d’imagination ni de cruauté).

L’autrice nous prévient, pas d’invraisemblances dans son roman, même les situations les plus folles sont exactes. L’histoire commence le 22 février 1680, en Place de Grève où le peuple s’est amassé, malgré l’heure matinale, pour voir brûler, parmi 34 autres condamnés, Catherine Monvoisin née Deshayes et dite La Voisin, accusée de sorcellerie et de toutes sortes d’autres horreurs.

En 384 pages, l’autrice nous raconte comme cette femme est passée d’accoucheuse à serial killer, sans état d’âme, appâtée par le gain. Catherine Monvoisin a avoué lors de son interrogatoire avoir brûlé dans son four et enterré dans son jardin les corps de 2500 enfants, enlevés dans les rues de Paris puis éviscérés pour servir à ses potions d’empoisonneuse. Car elle en a empoisonné des gens la Voisin ! Des maris, des maîtresses et des amants, des rivaux et rivales, des parents, tous gênant pour celui ou celle qui venait en toute discrétion acheter à prix d’or des potions létales. Elle a reçu, conseillé et satisfait jusqu’aux plus proches du Roi. Madame de Montespan, la favorite qui ne supportait pas les infidélités du Roi en aurait usé et abusé, jusqu’à participer à des messes noires organisées par la Voisin et ses complices, où des nourrissons étaient sacrifiés. Elle n’a pas été dénoncée par la sorcière mais par Marie-Marguerite, la fille de celle-ci qui de son cachot écrit à La Reynie, chef de la police du Roi bien décidé à faire le ménage dans Paris. Dans ces billets, imaginés par l’autrice, la jeune femme essaie de sauver sa peau en livrant les secrets de sa mère.

L’autrice a su recréer l’atmosphère du Paris de cette époque, suffocante et dangereuse. Chacun craignait d’être empoisonné en mangeant, en s’habillant, en utilisant son mouchoir ou les objets de la vie quotidienne… Un peu de poudre respirée ou juste touchée et hop, on mourait dans des souffrances abominables. Chacun se débarrassait de l’encombrant(e) grâce à une petite potion de la Voisin. Chaque mort devenait suspecte et chaque personne suspectée. Une vraie psychose qui fait froid dans le dos ! Brrrr!

Un roman passionnant et terrifiant !


La chambre des diablesses / Isabelle Duquesnoy – Editions Robert Laffont – février 2023 – 384 pages

Lola lit J’ai 8 ans et je m’appelle Jean Rochefort

La narratrice Rosalie a 8 ans, elle habite Saint Lunaire, en Bretagne. Ses parents sont cool, son meilleur ami s’appelle Simon, elle aime le ping-pong, ses animaux et son grand-père. Rosalie est rigolote, elle aime rire et faire rire. Et puis un jour, elle va moins bien, s’angoisse, doute, et s’enlise dans la dépression. Ses parents s’inquiètent et l’emmènent voir un psy mais c’est la moustache de Jean Rochefort qui lui pousse sous le nez qui va réconcilier Rosalie avec la vie.

Un drôle de roman, plein de surprises et de poésie. Il se trouve que j’adore Jean Rochefort alors cette lecture a été l’occasion pour moi de faire des petites recherches, de (re)voir des interviews, lire des articles… J’ai donc passé un très agréable moment de lecture avec ce court roman agréablement écrit. Une autrice à suivre !


J’ai 8 ans et je m’appelle Jean Rochefort / Adèle Fugère – Editions Buchet-Chastel – aout 2023 – 144p

Lola lit Trois femmes disparaissent

Tippi Hedren, Melanie Griffith, Dakota Johnson ; une grand-mère, une mère, une fille ; trois générations d’actrices hollywoodiennes, manipulées, maltraitées, violentées. La narratrice enquête sur la disparition de ces 3 femmes, elle s’interroge sur le fait même de disparaitre quand on est exposé, à ce point, aux regard des autres. Malédiction familiale, reproduction, hasard ? L’enquêtrice analyse la vie de ses trois femmes, chaque détail alimente sa réflexion, elle emprunte des chemins sinueux et vertigineux, s’appuie sur les Mémoires de Tippi Hedren. Où l’on apprend que certaines des scènes les plus violentes des oiseaux ont été tournées avec des oiseaux vivants que Hitchcock a fait remplacer au dernier moment (dans un souci de vraisemblance ou de vengeance ?)

Tippi Hedren est repérée par Hitchcock alors qu’elle est mannequin. Le cinéaste exerce alors un contrôle total sur sa vie, du choix de son prénom à ses sorties en passant par ses tenues vestimentaires et ses menus, et la fait espionner. Puisqu’elle refuse ses avances, Hitchcock est odieux et menace de mettre fin à sa carrière. La fille de Tippi, Melanie Griffith est attaquée au visage par un lion en 1981 sur le tournage de Roar, un film de Noël Marshall le mari violent et tyrannique de sa mère. En 2005, sa fille Dakota Johnson tourne dans Cinquante nuances de Grey, l’histoire d’une relation sadomaso, elle se retrouve à son tour à la merci d’hommes peu scrupuleux.

Une lecture un peu difficile pour moi, tant par le contenu que par la forme ; l’autrice m’a souvent perdue et je n’ai pas réussi à me passionner pour cette enquête.


Trois femmes disparaissent / Hélène Frappat – Editions Actes Sud – janvier 2023 – 192p

Lola lit Le tribunal des oiseaux ♥

Mais que vient faire Allis Hagtorn, historienne et animatrice télé dans ce petit fjord reculé, à préparer les repas de Sigurd Bagge ? Elle devait sûrement s’attendre à s’occuper d’un vieil homme grabataire quand elle a répondu à la petite annonce recherchant une « aide ménagère ». Pourtant c’est bien un quadragénaire en pleine forme et plutôt séduisant qui l’accueille. Pourtant la cohabitation est difficile, l’homme est taiseux, bourru, mystérieux et imprévisible. Il ne lui adresse quasiment pas la parole et s’isole dans son bureau toute la journée. L’organisation est stricte, les horaires fixes et les repas non partagés. Allis jardine, cuisine et attend avec curiosité le retour de la femme de Sigurd qui, d’après lui, ne devrait pas tarder à rentrer. A cet étrange duo s’ajoute l’épicière ; celle-ci en sait des choses c’est sûr et elle ne se gène d’ailleurs pas pour faire des réflexions opaques à chacune des visites d’Allis. Petit à petit, les relations entre Allis et Sigurd changent, une certaine familiarité s’installe mais qui ne masque pas complètement le sentiment de malaise qui règne dans cette maison.

Un huis clos glaçant et agaçant ! Qui a fait quoi ? Qui est qui ? On s’en pose des questions en lisant ce livre. L’atmosphère est tendue, inquiétante, on ne sait pas d’où va venir le premier coup. Sigurd souffle le chaud et le froid à une Allis perdue qui reste sur ses gardes. Impossible de lâcher ce roman efficace, troublant, où la nature, entre fjord et forêt, tient une place importante. On ne peut se départir d’une certaine angoisse car on n’a aucune idée de ce qu’il va se passer, l’autrice déroule l’histoire doucement, livrant des indices au compte goutte, tenant le lecteur en alerte et en haleine. J’ai beaucoup aimé les passages sur la légende de Balder, fils d’Odin, qu’Allis conte à un Sirgud attentif. 240 pages qui tiennent éveillé, où il ne se passe pas grand chose mais où les silences et l’absence sont lourds et oppressants. Un coup de cœur ♥

Le tribunal des oiseaux / Agnes Ravatn – ACTES SUD – février 2023 – 240p – 22€
Traduit du néo-norvégien par Terje Sinding

Lola lit Ce qu’il reste d’horizon

Au début du roman, le narrateur (trentenaire ?) perd ses parents adorés. Pour surmonter ce deuil terrible, il décide de tout quitter, de repartir à zéro, de réinventer sa vie. Il lâche son travail, son appartement et s’installe au 13e et dernier étage d’un immeuble, hérité de ses parents qui n’ont jamais eu les moyens de l’aménager. Un plateau de 400m2 de béton totalement vide qui surplombe la ville ; un panorama a coupé le souffle qui fait oublier la vétusté de l’ensemble. Il s’installe donc, y organise des événements payants, adopte Tartuffe le chien de ses parents, trace à la craie sur le sol des cloisons amovibles, profite d’une fuite d’eau au plafond pour créer un potager, boit de la Suze et vide son compte en banque tranquillement. Il se fait de nouveaux amis, aussi loufoques que lui, Mme Marigneau et Sampras « Une armoire à glace en marcel, un chien aux poils hirsutes, une vieille dame en tenue de gala et un type aux pieds nus. Quatre solitudes réunies. Le début d’un peuple. »

Mais peut-on vraiment s’affranchir de toute contrainte et mener sa vie comme on l’entend ? Où sont les limites imposées par les autres ? Que nous impose la société ? Il faudra lire le roman jusqu’au bout pour savoir si le narrateur trouve des réponses à ces questions.

Un court roman plein de fantaisie et de sensibilité, mais en matière de folie douce et de personnages fantasques, difficile de passer après En attendant Bojangles, un roman que j’ai tellement aimé. Quant à l’humour, je l’ai trouvé un poil trop facile, un peu convenu mais c’est une lecture facile, agréable, tout public qui aborde le deuil avec fantaisie et dont il reste une impression de tendresse.


Ce qu’il reste d’horizon / Frédéric Perrot – Éditions Mialet Barrault – février 2023 – 200p

Lola lit J’aimerais tant que tu sois là

La couverture magnifique pourrait laisser penser que le lecteur va voyager, se poser sur des plages paradisiaques, visiter des sites merveilleux… Et c’est exact, Jodi Picoult nous entraine aux Galapagos et plus exactement sur l’île Isabela, la plus grande de l’archipel qui en compte 41 (source wikipedia) et qui fournit à Darwin le terreau nécessaire pour concevoir sa théorie de l’évolution. Mais ce n’est pas ce qui nous intéresse dans ce roman écrit en 2021. L’autrice asthmatique a vécu la pandémie dans le plus strict respect du confinement, des gestes barrière, tétanisée par la peur d’être contaminée, se demandant ce qu’elle pourrait écrire sur le covid. Peu de temps après elle est tombée sur un article relatant l’histoire d’un touriste japonais en vacances au Pérou au moment où le pays avait fermé ses frontière. Bloqué, isolé, seul, il s’était intégré à la population locale.

C’est la situation que va vivre Diana, jeune trentenaire newyorkaise, job de rêve chez Sotheby’s, l’amour parfait avec Finn, interne en chirurgie. Ils ont prévu un voyage de rêve aux Galapagos où Diana est persuadée, depuis qu’elle a trouvé un écrin caché dans un tiroir, que son amoureux va la demander en mariage. Pourtant c’est seule que Diana atterrit en Equateur, Finn n’a pas pu quitter l’hôpital, les malades du covid affluent aux urgences, tous les soignants sont sur le pont. Le voyage de Diana commence mal : valise perdue, hôtel fermé, wifi HS, confinement et couvre-feu imposé. Mais ce que va vivre Diana, bloquée sur son île, personne ne le croira ! Et c’est tout l’intérêt de ce roman qui commence comme un feel good mais qui cache bien son jeu.

Je dois avouer que j’ai failli abandonner au début, je n’avais pas du tout envie de lire une romance sur fond de covid 19, surtout que les explications sur les traitements de la maladie sont nombreux et assez détaillés. Mais j’ai continué pour les descriptions de l’île, les personnages et un peu aussi pour l’histoire d’amour (bah oui !). Et alors que je pensais être arrivée à la fin de l’histoire et du roman, il m’en restait presque autant à lire. J’ai été intriguée et je n’ai pas été déçue !


J’aimerais tant que tu sois là / Jodi Picoult – Editions Actes Sud – mai 2023 – 450p

Traduit de l’anglais (États-Unis) par Marie Chabin

Lola lit Borgo Sud

La narratrice et Adriana sont les deux sœurs d’une fratrie éparpillée. Seule Adriana est restée dans la région de leur enfance en Italie, leurs frères ont quitté les Abruzzes.
Au début du roman, un appel téléphonique urgent dérange la narratrice en plein cours : elle doit rentrer en Italie.  Elle quitte Grenoble où elle enseigne la littérature italienne pour Pescara.
Le lecteur ne connaît pas la raison de ce départ précipité. Mais au fil du roman, la narratrice replonge dans le passé, certains événements refont surface, la relation avec sa sœur se révèle, les causes du départ de Piero son mari aussi ; les pièces du puzzle s’assemblent. Les deux sœurs ont pris des chemins de vie très différents, Adriana a toujours été un peu marginale, préférant traîner dans Borgo sud le quartier populaire des pêcheurs, empêtrée dans une relation avec un type un peu louche criblé de dettes, maman d’un petit garçon qu’elle trimballe au gré de ses aventures.
La narratrice, de trois ans son aînée, a fait des études, est prof à l’université, s’est mariée avec un dentiste qu’elle a fini par laisser partir, s’est installée en France et n’a pas eu d’enfants.
Un roman agréable à lire, très cinématographique : il n’y a pas de détails, pas de superflu, l’autrice s’est attachée aux personnages principaux et à l’atmosphère.
L’écriture est fluide, les deux soeurs attachantes, les aller-retour dans le passé bien menés. On ne peut s’empêcher de penser à L’amie prodigieuse d’Elena Ferrante même si Borgo Sud a une dimension un peu plus dramatique.
Après avoir lu le roman, j’ai appris qu’il s’agissait de la suite de « La Revenue » qui a reçu un prestigieux prix littéraire italien en 2017 et qui raconte l’enfance de la narratrice. Pourtant il peut être lu indépendamment sans aucun manque ni aucune gêne.


Borgo Sud / Donatella Di Pietrantonio – Albin Michel – janvier 2023 – 256p 
Traduit de l’italien par Laura Brignon

Lola écoute Au premier regard

J’aime bien lire les romans de Lisa Gardner. Niveau thriller, elle est au top du genre, ses romans sont bien ficelés, haletants, de véritables page turner. Ses romans sont classés par série, ayant chacune leurs personnages principaux récurrents ;

  • FBI Profiler – 8 romans dont 6 traduits
  • Détective D. D. Warren – 11 romans dont 10 traduits
  • Détective privée Tessa Leoni – 3 romans traduits

Dans FBI profiler on trouve Pierce Quincy et sa fille Kimberly criminologue ; DD Warren enquêtrice à la brigade criminelle de Boston ; et enfin Tessa Leoni qui a travaillé avec DD Warren avant de devenir détective privée. Ils se retrouvent parfois au gré des enquêtes… C’est assez intéressant même si c’est déstabilisant quand on commence car bien que ses romans soient complètement indépendants et puissent se lire dans n’importe quel ordre, il me semble qu’il vaut mieux respecter la chronologie pour comprendre les liens qui unissent (ou pas) chacun d’eux. Bref ! Revenons à nos moutons…

Cette fois, l’autrice réunit ses trois personnages fétiches : D. D. Warren, Kimberly Quincy et Flora Dane, une jeune femme victime de Jacob Ness, un serial killer qui l’avait séquestrée et violée pendant 472 jours. Son histoire est racontée dans Lumière noire (8ème roman de la série DD Warren) sorti en 2018 chez Albin Michel. Le point de départ de ce nouveau roman est la découverte macabre d’ossements dans une petite ville de Georgie. Le mode opératoire des crimes ressemble à celui de Jacob Ness le bourreau de Flora qui se rend sur les lieux avec DD Warren pour enquêter. Cette fois, ca n’a pas vraiment fonctionné pour moi. Il y a trop de choses, c’est un peu brouillon, je n’ai pas réussi à me concentrer sur le cœur de cette histoire sordide et j’ai même trouvé certains passages peu crédibles. Mais c’est peut-être l’effet audio, ce genre de romans se lisent plutôt que s’écoutent ?

Reste la très agréable voix de Colette Sodoyez, actrice et doubleuse belge née en 70.


Au premier regard / Lisa Gardner – Audiolib – 18/01/2023 – durée 13H04

Traduit de l’anglais USA par Cécile Deniard