Ils sont un petit groupe d’adolescents il y a un Gus, Tof, Farid, Pierre, Arnaud et les autres, en colo au bord de la Loire. Ils sont encadrés par Benoît le directeur et Pauline, une animatrice qui a presque le même âge qu’eux. La veille du départ, il fait chaud, chacun est excité, énervé, troublé par la fin du séjour. Les ados, malgré les hésitations des moniteurs, décident de se baigner dans la Loire pour se rafraîchir. Et c’est le drame, car on ne se baigne pas dans la Loire, tout le monde le sait.
J’ai été troublée par ce roman, déstabilisée par l’écriture, ses phrases sans sujet, ses coupes étonnantes, et puis je n’ai pas bien saisi l’intérêt du fétichisme de Benoit qui n’est pas développé et n’apporte rien à mon avis à l’histoire, à part un léger malaise. Et enfin, je n’ai pas réussi à m’attacher aux personnages. Pourtant j’ai aimé l’atmosphère de ce roman qui porte une part de mystère. Cette lecture m’a laissée perplexe…
L’auteur s’est inspiré d’un fait divers à Juigné sur Loire, en 1969, où un groupe de jeunes enfants de 11 à 17 ans s’était noyé dans les mêmes conditions. Après cinquante années de silence, une commémoration a eu lieu en 2019. Symboliquement, 19 roses blanches ont été jetées dans la Loire pour les 19 victimes.
On ne se baigne pas dans la Loire / Guillaume Nail – Editions Denoël – janvier 2023 – 160p



Un jour de novembre 2013, le couple Cazes s’est suicidé. Georgette et Bernard, 86 ans, ont été retrouvés allongés main dans la main, sur le lit d’une chambre de l’hôtel Lutetia à Paris. Ils sont mort étouffés, la tête enfermée dans un sac plastique, pour dénoncer l’interdiction par la France de laisser les citoyens décider de leur mort, d’être assisté en cela et de « sereinement quitter la vie » dans un lieu symbolique de la Seconde Guerre Mondiale.
Elles sont sœurs : l’aînée Emma et Agathe la petite. Au décès de leur grand-mère adorée Mima, elles se retrouvent dans sa maison une semaine avant que les nouveaux propriétaires n’emménagent. Ça faisait 5 ans qu’elles ne s’étaient pas vues, elles vont vivre dans cette citadelle de leur enfance, pour notre plus grand bonheur de lecteur, une semaine d’émotions, de souvenirs, de questions et de réponses, de règlement de compte et de déclarations d’amour entre rire et larmes.
Missouri été 1860 – Simon est un jeune garçon qui vit chez son oncle depuis le décès de sa mère et le départ de son père. C’est un petit garçon souvent moqué par tous, son oncle et ses cousins, ses copains de classe… Et même si ses résultats scolaires sont mauvais, Simon adore son institutrice. Mais un jour, elle lui
Lire Modiano, c’est flâner dans les rues de Paris, s’y perdre, faire des rencontres, s’attabler dans un café avec l’un de ses personnages et regarder passer les gens à travers la vitre légèrement embuée. Lire Modiano, c’est faire une pause, prendre le temps, écouter respirer le monde et ses habitants, se perdre dans les souvenirs, arpenter le passé. Lire Modiano, c’est un bonheur que je ne partage pas, je le garde pour moi, je le lis en secret, sans bruit. Lire Modiano, c’est tellement intime, il faut être dans la retenue, respirer doucement et apprécier chaque mot, chaque silence.
Lisa a fait un mariage de raison et a eu Céleste, un unique enfant. Un jour, lors d’un spectacle de l’école, elle croise le regard d’un homme qu’elle reconnait immédiatement. Le 12 juillet 1998 alors que la France entière fêtait la victoire de son équipe de foot, Lisa a vécu un moment inoubliable, une nuit magique, perchée sur un abribus avec un inconnu. Séparés par la foule au petit matin, ignorant tout l’un de l’autre, ils ne s’étaient jamais revus jusqu’à ce spectacle. Cette fois, le hasard pousse Lisa et Victor dans les bras l’un de l’autre et leur amour est passionnel, il va bousculer et bouleverser leur vie et celle de leurs familles. On parle d’amour qui balaye tout sur son passage, de certains choix qui se font par la force des choses, dictés par la morale, les contraintes, enfants, familles, boulots… L’amour, certains lui sacrifient tout, d’autres le sacrifient. 552 pages de passion, d’attente, d’impatience, de lutte, de choix, de sacrifices, de douleur, de déceptions… que je n’ai pas réussi à partager avec les personnages. Peut-être que cette passion ne méritait pas autant de sacrifices finalement. Ce n’est pas mon roman préféré de Claire Norton, ça avait pourtant plutôt bien commencé…
