Ophélie a 19 ans et une bêtise lui a valu une peine de 15 jours de Travaux d’Intérêt Général. Elle a trouvé rapidement une place au musée au service entomologie, la branche de la zoologie dont l’objet est l’étude des insectes, bien que ces petites bêtes la dégoutent un peu, surtout les mouches qu’on lui demande d’épingler toute la journée sur des cadres. Mais Ophélie s’accroche, elle n’a pas le choix, et puis les collègues sont sympas. Mais Ophélie ne va pas bien, ses études d’assistante administrative ne la passionnent guère, ses problèmes de genou l’empêchent de continuer la danse qui est sa passion, et ce n’est pas sa relation avec Thomas qui va améliorer son humeur. Drôle, gentil, attentionné, il intercale des mots blessants entre ses compliments, lui fait des reproches, critique ses amis, ses tenues. Ophélie finit par faire des choses qui ne lui ressemblent pas. Cette expérience au musée va lui apporter beaucoup plus qu’elle ne pensait et même l’aider à prendre certaines décisions.
Une BD attachante, pleine d’infos intéressantes sur les insectes, les planches qui leur sont consacrées sont particulièrement jolies. J’aime beaucoup la douceur du trait et des couleurs. Les autrices ont réussi à mettre en miroir la vie d’Ophélie et celle de certaines petites bêtes. On assiste à la transformation de la jeune fille « chrysalide », le stade intermédiaire entre la larve et l’adulte.
#Quelquesbattementsdailes #NetGalleyFrance !
Quelques battements d’ailes /







Billie partage la vie chaotique de son père Léo depuis la disparition de sa mère. Quand, pourquoi, où ? Les questions de Billie restent sans réponse. Léo survit difficilement, entre son boulot à la conserverie de sardines et les bières qu’il éclusent quotidiennement, parfois en grande quantité. Il ne sait pas comment faire avec sa fille, il n’a jamais su, il l’aime c’est sûr mais il n’y arrive pas. Alors Billie, 12 ans, s’élève toute seule mais elle aime la vie, le collège et sa meilleure copine Lisa, les copains du terrain de basket et même Napoléon, le chien insupportable des voisins complotistes. Mais la vie avec son père n’est plus possible, Billie a besoin d’exister dans ses yeux. Pour le faire réagir, qu’il sorte de son mutisme relationnel, qu’il s’intéresse à elle, qu’il la regarde, elle s’enfuit de la maison après avoir préparer un modeste paquetage de camping. Comme Côme Laverse du Rondeau le personnage du Baron Perché le roman italien d’ Italo Calvino, Billie s’installe dans arbre d’un parc d’acrobranche désaffecté. Et elle attend que son père vienne la chercher. Mais ce n’est pas Léo qui l’appelle par son prénom depuis le pied de son arbre. C’est un vieux monsieur qui ressemble à Clint Eastwood et qui est très bien habillé. Après la peur et la surprise, viennent les questions. Qui est Robert ? Comment connait-il son prénom ? Pourquoi parle-t-il de sa mère au passé ? Billie est ébranlée, entre colère, curiosité et chagrin.
